«J’ai été au comité exécutif de l’internationale libérale, où nous avons parlé de beaucoup de choses sur la marche du monde. Nous avons discuté par exemple des menaces que la Russie fait peser sur les anciens pays du bloc de l’Est : l’Ukraine, la Krymée, la Géorgie et nous avons visité sous escorte l’endroit où Poutine a installé la barrière de la nouvelle frontière après avoir pris 20% du territoire géorgien. Nous avons exprimé là-bas nos points de vue sur la question. Nous avons discuté de la cybercriminalité, des attaques», a révélé le président de Rew mi.
Et de poursuivre pour révéler que l’affaire Karim Wade a aussi été débattue lors de leurs pourparlers. «Ensuite nous avons parlé des droits de l’homme puisque nous avons une commission en charge des questions de droits de l’homme. Bien sûr j’en ai profité pour évoquer, pour le Sénégal, le cas Karim Wade. Parce que le groupe de travail des Nations Unies avait émis un rapport disant que le Sénégal était en faute par rapport aux articles 09 et 10 des chapitres 01 et 03 qui disent que la détention en définitive est arbitraire parce que n’étant pas respectueuse d’un certain nombres de dispositions légales garantissant les droits du citoyen. Je leur ai dit que c’est un dossier qui concerne deux libéraux :
Le Président Macky Sall et son ancien mentor le Président Wade qui est le père du libéralisme avec qui j’étais tout le temps à l’internationale libérale. Et que les libéraux ne pouvaient pas se taire sur cette question. Donc naturellement, notre commission des droits de l’homme s’en est saisie. J’ai informé d’ailleurs le Président Macky Sall par le canal de son ministre des Affaires étrangères de prendre les dispositions utiles pour fournir les éléments s’il en a; tout comme j’ai prévu de saisir les responsables du Pds pour qu’ils fournissent, eux aussi, leurs éléments afin que les libéraux du monde se saisissent de la question avant que le groupe de travail n’aille plus loin dans les menaces sur l’image du Sénégal», a indiqué Idrissa Seck qui s’exprimait en marge du bureau politique, transformé en congrès extraordinaire, de son parti samedi.
Sidy Djimby NDAO (Jotay.net)