ANSOU SANE, SECRETAIRE GENERAL DE L’ANRAC : « Il y a un réel intérêt et une volonté des autorités à faire en sorte que l'Anrac puisse disposer de moyens institutionnels et financiers pour remplir sa vocation »

Vendredi 15 Avril 2016

Secrétaire general de l’agence nationale pour la relance des activités socio-économiques de la Casamance (Anrac), Ansou Sané nous faire ici le point des activités de l'Agence. L’invité de la redaction de flashinfos.net nous parle égalament des perspectives de l’Anrac et la volonté reel des autorité de soutenir les actions de développement économique de la Casamance.


Vous êtes le Secrétaire général de l’Agence nationale pour la relance des activités économiques de la Casamance (Anrac), comment se porte, aujourd'hui, cette structure ?

Je voudrais m’incliner devant la mémoire du défunt Directeur général, Sidya Djiba, et prier pour le repos de son âme. Et remercier le chef de l'État pour le choix qu’il a porté pour occuper le poste de Secrétaire général de l’Anrac. J’ai trouvé une structure qui a acquis beaucoup d'expériences et une légitimité, grâce au programme important qu'il avait déroulé depuis sa création. Il s'agit du Praesc qui a permis la construction de beaucoup d'ouvrages socioéconomiques ayant contribué à faciliter la réinsertion des populations affectées par le conflit. Je voudrais, d'ailleurs, profiter de cette occasion, pour remercier tous les partenaires qui ont accompagné l'État du Sénégal dans ce programme. Depuis la clôture de ce programme, l'Anrac continue, dans le cadre du Praesc, sur financement de l'État, d'apporter sa contribution au développement de la Casamance, à travers des activités de soutien aux groupes affectés par le conflit, l'accompagnement des initiatives économiques, le social, le soutien aux activités culturelles et sportives...

Quels sont les perspectives pour 2016 ?

Nous avons fini de réactualiser le Praesc pour aller vers sa phase 2 et renforcer ainsi nos capacités d'action et de déploiement pour accompagner l'État dans ses interventions en Casamance. A cet effet, je voudrais me réjouir du fait qu'il y ait un réel intérêt et une volonté des autorités à faire en sorte que l'Anrac puisse disposer de moyens institutionnels et financiers pour remplir sa vocation.
Mais, en attendant, nous avons inscrit dans le Praesc beaucoup d’activités pour apporter des réponses aux préoccupations des populations impactées par le conflit. Nous travaillons aussi à mettre en œuvre des stratégies de communication institutionnelle pour vulgariser tous les efforts et réalisations consentis par l'État en vue d'assurer le développement économique et social de la Casamance, car c'est aussi cela notre rôle, informer sur les progrès notés dans la reconstruction de la Casamance. Nous travaillons aussi à la production d'un rapport sur l’état des interventions et des intervenants en Casamance et la mise à jour de notre banque de données des interventions en Casamance. Nous travaillons à redynamiser le partenariat avec d’importantes conventions.
 
Propos recueillis par Flashinfos.net
 

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