BAMBEY : Abdoulaye Diouf dément être retourné à l'Apr

Jeudi 30 Juin 2016

24 heures après l'élection de Fatou Sène à la tête du Conseil départemental de Bambey en remplacement d'Aïda Mbodji, le candidat malheureux, Abdoulaye Diouf, sort de sa réserve pour asséner ses vérités, mais surtout pour expliciter le sens de sa candidature au poste de président de ladite institution. 

"Le mardi 28 juin 2016, le Conseil départemental de Bambey a tenu une session ordinaire pour procéder au remplacement de son ancienne présidente, Aïda Mbodj, destituée de ses fonctions pour cumul de trois mandats électifs. Au nom du principe de la démocratie interne, qu’elle avait d’ailleurs fait valoir en contestant   à l’époque la désignation de Karim Wade comme le candidat du Parti démocratique sénégalais, j’ai décidé personnellement de présenter ma candidature au poste de président du Conseil départemental après en avoir discuté avec elle", indique M. Diouf, dans une déclaration rendue publique, hier.

Le responsable libéral à Baba Garage de souligner : "Aujourd’hui, je me trouve d’autant plus réconforté dans cette position qu’elle nous a présenté hier (avant-hier) une ancienne matrone sans diplôme pour présider aux destinées du Conseil départemental de Bambey. À mon avis, le département de Bambey ne mérite pas cela, et le sens de mon engagement politique, loin de tout acte d’allégeance à son endroit, avec génuflexion et baise-main, ne saurait s’accommoder de telle manœuvre politicienne, au grand dam des populations de notre cher département".

Sur sa lancée, Abdoulaye Diouf de lever toute équivoque par rapport à "des rumeurs distillées dans la presse" faisant état de son retour à l’Apr.
"Pour la gouverne de mes militants, je précise qu’une telle information relève d’allégation non fondée. D’ailleurs, ceux qui me connaissent, savent mon sens du choix sartrien avec toute la responsabilité de l’individu qu’il engage. En plus, je ne saurais prendre une décision politique majeure de cette nature sans m’entretenir au préalable avec mes militants à qui revient le dernier mot. Le combat continue !", soutient-il.

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Le Redacteur