Une partie de la communauté musulmane de la région sud du pays a célébré ce jour la Tabaski ou AÏd El Kebir. A Sindian, localité située à 50 kilomètres au nord de Ziguinchor, dans le département de Bignona, l’Imam Moussa Sogar Sané s’en est pris ouvertement aux autorités procédant, selon lui, à la « distribution discriminatoire des billets de la Mecque » offerts par le Chef de l’Etat aux foyers religieux. Selon l’Imam Sané, membre de la confrérie Aïnou Salam de Sindian, « la distribution des billets de la Mecque se fait de manière discriminatoire, ce qui fait que certains chefs religieux » de cette partie du pays n’en bénéficient presque jamais.
A en croire l’Imam Moussa Sogar Sané, « non seulement l’accès à ces billets est quasiment impossible pour les chefs religieux » de l’arrondissement de Sindian qui contient le gros de la confrérie « Aïnou Salam » fondée par Feu l’érudit Sountou Badji, mais aussi « il leur est tout aussi difficile d’avoir accès aux autorités étatiques pour leur signaler cet état de fait ». L’Imam Sané a, dans son sermon, fait cas de « la division dans laquelle les musulmans de notre pays célèbrent cette Aïd ».
A l’en croire, « beaucoup de guides religieux divisent les fidèles musulmans pour se mesurer à leurs homologues en appelant à ne pas célébrer les fêtes de l’Islam le même jour que tout le monde et, du coup, jauger la portée de leur appel ». Évoquant les moutons de Tabaski, l’Imam Sané a « déploré le fait que les fidèles qui ont des moyens rivalisent dans la taille des moutons qu’ils attachent devant leurs domiciles au moment où leurs proches voisins n’ont même pas de quoi manger ». L’Imam Moussa Sogar Sané a prédit ceci : « ceux qui s’y font, vont non seulement répondre de leurs actes, mais n’auront pas les bienfaits de l’Aïd El Kébir ».
A en croire l’Imam Moussa Sogar Sané, « non seulement l’accès à ces billets est quasiment impossible pour les chefs religieux » de l’arrondissement de Sindian qui contient le gros de la confrérie « Aïnou Salam » fondée par Feu l’érudit Sountou Badji, mais aussi « il leur est tout aussi difficile d’avoir accès aux autorités étatiques pour leur signaler cet état de fait ». L’Imam Sané a, dans son sermon, fait cas de « la division dans laquelle les musulmans de notre pays célèbrent cette Aïd ».
A l’en croire, « beaucoup de guides religieux divisent les fidèles musulmans pour se mesurer à leurs homologues en appelant à ne pas célébrer les fêtes de l’Islam le même jour que tout le monde et, du coup, jauger la portée de leur appel ». Évoquant les moutons de Tabaski, l’Imam Sané a « déploré le fait que les fidèles qui ont des moyens rivalisent dans la taille des moutons qu’ils attachent devant leurs domiciles au moment où leurs proches voisins n’ont même pas de quoi manger ». L’Imam Moussa Sogar Sané a prédit ceci : « ceux qui s’y font, vont non seulement répondre de leurs actes, mais n’auront pas les bienfaits de l’Aïd El Kébir ».