Suite à une rencontre entre le pôle présidentiel et le ministre de l’Intérieur, l’idée d’augmenter, de 150 à 160 le nombre de députés, a encore été agitée par les proches du pouvoir. Ce qui laisse entrevoir un retard dans les concertations avec l'opposition, sur le processus électoral.
Pour Benoit Sambou, responsable politique à Ziguinchor et chargé des élections de l’Alliance pour la République (Apr), le seul point qui reste à vider, c’est autour du nombre de députés à la prochaine législature. «Nous osons espérer que l’opposition acceptera de revenir autour d’un cadre de concertation comme nous l’avions toujours fait», déclare-t-il.
Dans le quotidien Vox Populi de ce mardi, il dresse les contours d'une augmentation du nombre de députés. «Soit nous augmentons 10 et considérons que la diaspora est devenue département, soit nous prenons le risque de dire que nous arrêtons le nombre de députés à 150, et nous allons chercher les 10, soit sur les proportionnelles, soit sur les départementales», indique-t-il.
Toutefois, «Si on ne peut pas les imputer aux départements, il faudra aller les chercher sur la proportionnelle. Et ce ne serait pas bien pour notre démocratie. On risque d’aller vers une assemblée nationale monocolore», pense-t-il. Et, «Pour que notre assemblée nationale respecte les différentes influences politiques, il faudrait augmenter le nombre de députés», ajoute Benoit Sambou.