Le Président de la République a chantonné sur un air mélodieux et séraphique envers la tenue des élections législatives de ce 30 juillet. Pour ce faire, Macky Sall a magnifié ce qu’il qualifie de tradition de respect du calendrier républicain.
Pour autant, le Chef de l’Etat n’a pipé mot sur les trous noirs du scrutin. Lesquels ont pour noms absence de matériels électoraux, abris provisoires en lambeaux, défection de Présidents de Bureaux de vote, démarrage ô combien tardif des opérations de vote, des électeurs expulsés des Centres de bureaux de vote, alors qu’ils sont munis de tous les documents administratifs de nature à leur permettre d’accomplir leur devoir civique.
Pire, à l’international, les impairs se suivent et ne se ressemblent pas. Que cela soit en Espagne, en France ou en Côte d’Ivoire, entre autres pays étrangers, rien n’a bougé. En atteste à Abidjan, le fait que le vote n’ait pas, jusqu’ici, démarré.
C’est dire que le Président Macky Sall s’est gardé de jeter un regard critique, fut-il minime, sur l’organisation catastrophique des élections législatives de ce dimanche. Laquelle mérite qu’on s’y arrête. Pour corriger. Surtout qu’au Sénégal, on n’a pas la culture de la démission ou de la sanction.
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