Le parquet de Paris a ouvert une enquête antiterroriste samedi, après la découverte vers 4h30 de quatre bonbonnes de gaz, équipées d'un dispositif de mise à feu, a indiqué ce lundi soir une source proche du dossier à l'AFP, confirmant une information duPoint. La section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont été saisies.
Les enquêteurs auraient été prévenus par un riverain de cet immeuble situé dans la rue Chanez, dans le 16e arrondissement de Paris, inquiet d'entendre des bruits en pleine nuit devant chez lui. Les démineurs ont été appelés sur place et ont procédé à la neutralisation du dispositif qui était commandé par un téléphone portable et n'aurait pas fonctionné. Toujours selon l'hebdomadaire, de l'essence aurait été aspergée autour de l'installation.
Une source proche de l'enquête a indiqué au Parisien que le dispositif "était tout à fait opérationnel". "Aucune personnalité sensible n'habite-là. Le mystère reste entier sur les intentions du ou des poseurs de bombe", ajoute-t-elle.
Selon Le Point, plusieurs interpellations ont eu lieu ce lundi dans l'Essonne, à Arpajon et Draveil. Le suspect principal serait dans le viseur des services des renseignements pour ses liens avec la mouvance islamiste. Certains de ses proches auraient également été appréhendés. Des perquisitions seraient toujours en cours ce lundi soir.