Vous œuvrez pour le développement de la Casamance. N’êtes-vous pas souvent déçue par l’attitude de certains hommes politiques ?
Déçue, oui mais j’ai la faiblesse de reconnaître que c'est souvent dû aux effets conjugués du manque de structuration et d'organisation caractérisé par une absence de cadre d’informations, d’échanges, de réflexion et de partage pour harmoniser nos positions afin de pouvoir librement exprimer nos talents au service de la Casamance où beaucoup reste à faire, au service de notre parti qui doit être le levier fédératif des efforts des gouvernants pour la paix en Casamance, au service des militants(es) qui veulent mettre leur savoir-faire à la disposition du Président de la République. Voilà un des aspects qui gêne et inhibe toute action mobilisatrice des jeunes, des femmes et devrai je dire des forces vives de la Casamance pour une grande œuvre qui réunirait les casamançaises et casamançais autour d'un grand projet axé sur l'agriculture afin que nous puissions contribuer à l'autosuffisance alimentaire à l’horizon 2017. Nous devons saisir des opportunités pour mettre en place des projets structurants afin de susciter l’espoir surtout au niveau des jeunes et développer notre terroir. Force est de reconnaitre que cela pourrait asseoir les bases de la Paix définitive de la Casamance, qui doit retrouver sa place dans l'équilibre de notre économie.
Dans une de vos contributions, vous dénoncez le manque de portage gouvernemental du Festival Koom Koom « Calebasse » et les autorités locales
L’intervention des Ministères de la Culture, du Tourisme et de la Direction de l’artisanat atteste de l'engagement du gouvernement pour la réussite du festival. Il y a aussi la participation de l’Agence sénégalaise pour la promotion touristique. Par contre des entreprises de droit national qui ont pignon sur rue et dont leur l’image se confond à la ville de Ziguinchor ont brillé par leur absence et leur appui. C’est désolant et désespérant quand vient s'y ajouter l'absence des hommes politiques qui s'exhibent, aujourd’hui, sur la scène publique, simulant leur amour pour le sport alors que leurs motivations relèvent du sponsoring politique ou commercial.
Presque tous les cadres casamançais, élus comme nommés, ont été sollicités mais ont brillé par leur absence et leur soutien. S’ils ne répondent pas positivement à l’initiative pertinente du promoteur soutenu par des organisations internationales telle que l’OIF, ils pouvaient au moins répondre aux sollicitations des populations qu’ils sont censés représenter.
Cette 9ième édition, démontre le sérieux du promoteur, sa persévérance et surtout la pertinence du projet auquel le chef de l’Etat, SEM Macky Sall, accorde une attention particulière, qui atteste son engagement à œuvrer pour la paix et l'émergence de la Casamance dont son gouvernement ne ménage aucun effort pour démontrer par des actions et programmes l’intérêt que porte le président pour cette partie méridionale du Sénégal.
Cependant force est de constater le manque de considération des fils à leur région, qui se reflète par la non appropriation des directives du chef de l’Etat pour faire ce portage afin que les initiatives puissent être soutenues pour valoriser notre terroir. L’Etat ne peut pas tout faire et la Casamance ne sera que ce que ses fils et filles en feront demain.
Devons-nous parrainer la 10ieme édition au Président de la république pour enfin voir nos cadres être au-dessus des clivages et se bousculer au portillon du festival ?
Aujourd’hui quelle est la mission de Ndeye Ndiaye Atlanta et sa structure pour une Casamance émergente.
Participer à la construction de notre région, la Casamance, qui regorge d’énormes potentialités. Malgré notre richesse, les casamançais ou sympathisants de la Casamance soucieux de développement se posaient ces différentes questions à la fois complexes, objectives et réalistes qui sont celles de savoir ce qu’il faut réellement faire, quelle stratégie faut-il mettre en place, avec quels instruments et moyens, et avec quelles ressources humaines ? Quels secteurs économiques faut-il urgemment développer ? Quels profils de techniciens faut-il rapidement former ? Quels rôles doivent jouer les femmes, pour que la Casamance sorte de sa « Léthargie », de la pauvreté, et se développe à tous les niveaux, aux fins de jouer pleinement son rôle dans le chantier de développement du Sénégal ?
Le projet pilote de régionalisation en Casamance annoncé par le Chef de l’Etat, lors du Conseil des Ministres du 27 juin 2012 à Ziguinchor, et confirmé par la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre, le 10 septembre 2012, nous renseigne à suffisance sur la volonté du gouvernement issu des joutes électorales du 25 mars 2012, de lancer le vaste chantier de développement dans la région Sud du Sénégal.
Le chef de l’Etat a compris très tôt que la Casamance a réellement besoin d’une politique économique endogène, inclusive et innovante afin que cette région puisse jouer son rôle dans l’échiquier national et sous régional.
Fort de ce constat, étant actrice de développement, je m’engage pour que ma Casamance natale ne rate pas le train de l’histoire. Je franchis le rubicond parce que je suis convaincue que le Sénégal bouge et est en train de faire un grand bond en avant vers l’émergence.
La partie méridionale du Sénégal ne saurait être en reste car aujourd’hui, la territorialisation nous permettra à devenir une zone Economique Spéciale Intégrée par un ensemble d'infrastructures qui vont s’installer pour créer les conditions d'émergence et de développement d'un pôle de compétitivité, un pôle économique régional.
Il suffit d’y croire et de travailler pour sa réalisation. D’où le slogan du mouvement « Pour l’émergence de la Casamance, je m’engage » qui est un cadre de réflexion, de partage inclusif, d’impulsion et d’actions autour de la vision, du programme économique et sociale (PSE) et de la stratégie politique du Président Macky Sall. Ce mouvement national est une offre citoyenne et économique car nous sommes des acteurs dans la formulation et l’impulsion de la vision du Président dont nous soutenons les actions. Nous jouons notre partition dans les missions de prise en charge des problèmes des Casamançais en particulier. Le lancement aura lieu en Février 2017 à Ziguinchor et en Avril 2017 à Dakar. Je profite de cette occasion pour inviter mes frères et sœurs, de la Casamance naturelle et d’ailleurs, des casamançais de cœur ou d’adoption de s’approprier du slogan afin qu’ensemble, nous construisons une dynamique qui va permettre aux populations de s’approprier toutes les politiques que le Chef de l’Etat est en train de mettre en œuvre pour une Casamance prospère et paisible.
Un dernier mot ?
Pour conclure prions tous ensemble pour la victoire de la démocratie en Gambie afin que le Président élu puisse participer à la Consolidation de l'émergence du Sud, pour une Casamance réconciliée avec elle-même. Puisse l'année 2017 soit la bonne pour nous tous !
Flashinfos.net
Déçue, oui mais j’ai la faiblesse de reconnaître que c'est souvent dû aux effets conjugués du manque de structuration et d'organisation caractérisé par une absence de cadre d’informations, d’échanges, de réflexion et de partage pour harmoniser nos positions afin de pouvoir librement exprimer nos talents au service de la Casamance où beaucoup reste à faire, au service de notre parti qui doit être le levier fédératif des efforts des gouvernants pour la paix en Casamance, au service des militants(es) qui veulent mettre leur savoir-faire à la disposition du Président de la République. Voilà un des aspects qui gêne et inhibe toute action mobilisatrice des jeunes, des femmes et devrai je dire des forces vives de la Casamance pour une grande œuvre qui réunirait les casamançaises et casamançais autour d'un grand projet axé sur l'agriculture afin que nous puissions contribuer à l'autosuffisance alimentaire à l’horizon 2017. Nous devons saisir des opportunités pour mettre en place des projets structurants afin de susciter l’espoir surtout au niveau des jeunes et développer notre terroir. Force est de reconnaitre que cela pourrait asseoir les bases de la Paix définitive de la Casamance, qui doit retrouver sa place dans l'équilibre de notre économie.
Dans une de vos contributions, vous dénoncez le manque de portage gouvernemental du Festival Koom Koom « Calebasse » et les autorités locales
L’intervention des Ministères de la Culture, du Tourisme et de la Direction de l’artisanat atteste de l'engagement du gouvernement pour la réussite du festival. Il y a aussi la participation de l’Agence sénégalaise pour la promotion touristique. Par contre des entreprises de droit national qui ont pignon sur rue et dont leur l’image se confond à la ville de Ziguinchor ont brillé par leur absence et leur appui. C’est désolant et désespérant quand vient s'y ajouter l'absence des hommes politiques qui s'exhibent, aujourd’hui, sur la scène publique, simulant leur amour pour le sport alors que leurs motivations relèvent du sponsoring politique ou commercial.
Presque tous les cadres casamançais, élus comme nommés, ont été sollicités mais ont brillé par leur absence et leur soutien. S’ils ne répondent pas positivement à l’initiative pertinente du promoteur soutenu par des organisations internationales telle que l’OIF, ils pouvaient au moins répondre aux sollicitations des populations qu’ils sont censés représenter.
Cette 9ième édition, démontre le sérieux du promoteur, sa persévérance et surtout la pertinence du projet auquel le chef de l’Etat, SEM Macky Sall, accorde une attention particulière, qui atteste son engagement à œuvrer pour la paix et l'émergence de la Casamance dont son gouvernement ne ménage aucun effort pour démontrer par des actions et programmes l’intérêt que porte le président pour cette partie méridionale du Sénégal.
Cependant force est de constater le manque de considération des fils à leur région, qui se reflète par la non appropriation des directives du chef de l’Etat pour faire ce portage afin que les initiatives puissent être soutenues pour valoriser notre terroir. L’Etat ne peut pas tout faire et la Casamance ne sera que ce que ses fils et filles en feront demain.
Devons-nous parrainer la 10ieme édition au Président de la république pour enfin voir nos cadres être au-dessus des clivages et se bousculer au portillon du festival ?
Aujourd’hui quelle est la mission de Ndeye Ndiaye Atlanta et sa structure pour une Casamance émergente.
Participer à la construction de notre région, la Casamance, qui regorge d’énormes potentialités. Malgré notre richesse, les casamançais ou sympathisants de la Casamance soucieux de développement se posaient ces différentes questions à la fois complexes, objectives et réalistes qui sont celles de savoir ce qu’il faut réellement faire, quelle stratégie faut-il mettre en place, avec quels instruments et moyens, et avec quelles ressources humaines ? Quels secteurs économiques faut-il urgemment développer ? Quels profils de techniciens faut-il rapidement former ? Quels rôles doivent jouer les femmes, pour que la Casamance sorte de sa « Léthargie », de la pauvreté, et se développe à tous les niveaux, aux fins de jouer pleinement son rôle dans le chantier de développement du Sénégal ?
Le projet pilote de régionalisation en Casamance annoncé par le Chef de l’Etat, lors du Conseil des Ministres du 27 juin 2012 à Ziguinchor, et confirmé par la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre, le 10 septembre 2012, nous renseigne à suffisance sur la volonté du gouvernement issu des joutes électorales du 25 mars 2012, de lancer le vaste chantier de développement dans la région Sud du Sénégal.
Le chef de l’Etat a compris très tôt que la Casamance a réellement besoin d’une politique économique endogène, inclusive et innovante afin que cette région puisse jouer son rôle dans l’échiquier national et sous régional.
Fort de ce constat, étant actrice de développement, je m’engage pour que ma Casamance natale ne rate pas le train de l’histoire. Je franchis le rubicond parce que je suis convaincue que le Sénégal bouge et est en train de faire un grand bond en avant vers l’émergence.
La partie méridionale du Sénégal ne saurait être en reste car aujourd’hui, la territorialisation nous permettra à devenir une zone Economique Spéciale Intégrée par un ensemble d'infrastructures qui vont s’installer pour créer les conditions d'émergence et de développement d'un pôle de compétitivité, un pôle économique régional.
Il suffit d’y croire et de travailler pour sa réalisation. D’où le slogan du mouvement « Pour l’émergence de la Casamance, je m’engage » qui est un cadre de réflexion, de partage inclusif, d’impulsion et d’actions autour de la vision, du programme économique et sociale (PSE) et de la stratégie politique du Président Macky Sall. Ce mouvement national est une offre citoyenne et économique car nous sommes des acteurs dans la formulation et l’impulsion de la vision du Président dont nous soutenons les actions. Nous jouons notre partition dans les missions de prise en charge des problèmes des Casamançais en particulier. Le lancement aura lieu en Février 2017 à Ziguinchor et en Avril 2017 à Dakar. Je profite de cette occasion pour inviter mes frères et sœurs, de la Casamance naturelle et d’ailleurs, des casamançais de cœur ou d’adoption de s’approprier du slogan afin qu’ensemble, nous construisons une dynamique qui va permettre aux populations de s’approprier toutes les politiques que le Chef de l’Etat est en train de mettre en œuvre pour une Casamance prospère et paisible.
Un dernier mot ?
Pour conclure prions tous ensemble pour la victoire de la démocratie en Gambie afin que le Président élu puisse participer à la Consolidation de l'émergence du Sud, pour une Casamance réconciliée avec elle-même. Puisse l'année 2017 soit la bonne pour nous tous !
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