Une Américaine de 49 ans risque la prison à vie après avoir été reconnue coupable du meurtre de son mari. C'est son perroquet nommé Bud, témoin de la scène, qui l'a dénoncée en répétant les dernières paroles du mari assassiné.
C'était le crime presque parfait. Le 13 mai 2015, Marty Duram, 46 ans, est découvert mort, touché par cinq balles dans la chambre du couple. Glenna, qui est sa femme depuis onze ans, est blessée à la tête, mais survit à ses blessures. Au départ, les policiers pensent que c'est une tierce personne qui a attaqué le couple, mais c'était sans compter sur leur perroquet. Les parents de Marty récupèrent Bud, et c'est certainement l'erreur qu'a commise sa femme. Le perroquet se met à répéter en boucle des mots étranges : «Ne tire pas, ne tire pas, ne tire pas». Les parents filment alors le témoignage de Bud pour le montrer aux policiers.
Les parents sont convaincus de la culpabilité de Glenna : «Je suis personnellement convaincu qu'il était là, qu'il s'en souvient et qu'il le dit», a déclaré le père de Marty à Wood TV. Et les policiers commencent également à croire que Glenna a abattu son mari, avant de tenter de se suicider, car cette dernière a laissé plusieurs lettres d'adieu qui ont joué contre elle. Et si elle a toujours nié les faits, un spécialiste des perroquets est venu appuyer la thèse du volatile. En effet, après avoir étudié le comportement et les paroles de Bud, il a estimé qu'il reproduisait la dispute du couple à laquelle il a assisté.
Glenna s'est donc fait avoir par son perroquet, devenu témoin à charge dans son procès pour meurtre. Un fait tout de même rare. Glenna Duram, qui encourt la prison à vie, doit connaître sa peine le 28 août prochain.
Auteur: ladepeche.fr