Le gamou annuel de Taïba près de Marsassoum a vécu en ce début du mois de mai. Comme à son accoutumée, le Khalife général n’a pas mâché ses mots. Nos confrères de sedhiouactu informent que les politiciens en ont eu pour leurs grades et le bilan du gouvernement a été peint en noir par ce marabout.
« Ayez peur de Dieu et sachez que tous les troubles dans ce pays vous sont imputables » a lancé très fort l’homme fort de Taïba avant de leur asséner « vous ne valez rien. Chaque fois que quelqu’un est promu ou élu, il s’installe à Dakar, prend une seconde épouse et au revoir Sédhiou ». Le marabout s’invitera ensuite sur le champ de la justice en affirmant que l’indépendance ne se donne pas, elle se conquiert. « Si les juges veulent leur indépendance, qu’ils la prennent au détriment de positions sociales confortables » des propos sans commentaires possibles.
Pour le bilan du gouvernement, le tableau peint est loin d’être reluisant. « Dans toutes les régions, on inaugure des chantiers mais à Sédhiou, rien. Même la route Marsassoum-Sédhiou dont on parle, sa réalisation ne me rassure point. Il faut rompre d’avec cette politique du tape à l’œil. Les tracteurs circulent et les travaux ne commencent pas » se révolte celui que les politiciens évitent souvent à cause de son franc parler. En cette période d’investiture, le prêche a touché de plein fouet les coalitions en guerre interne dans la région.
« Ayez peur de Dieu et sachez que tous les troubles dans ce pays vous sont imputables » a lancé très fort l’homme fort de Taïba avant de leur asséner « vous ne valez rien. Chaque fois que quelqu’un est promu ou élu, il s’installe à Dakar, prend une seconde épouse et au revoir Sédhiou ». Le marabout s’invitera ensuite sur le champ de la justice en affirmant que l’indépendance ne se donne pas, elle se conquiert. « Si les juges veulent leur indépendance, qu’ils la prennent au détriment de positions sociales confortables » des propos sans commentaires possibles.
Pour le bilan du gouvernement, le tableau peint est loin d’être reluisant. « Dans toutes les régions, on inaugure des chantiers mais à Sédhiou, rien. Même la route Marsassoum-Sédhiou dont on parle, sa réalisation ne me rassure point. Il faut rompre d’avec cette politique du tape à l’œil. Les tracteurs circulent et les travaux ne commencent pas » se révolte celui que les politiciens évitent souvent à cause de son franc parler. En cette période d’investiture, le prêche a touché de plein fouet les coalitions en guerre interne dans la région.