Jamais dans l’histoire politique du Sénégal, la Casamance n’a été aussi mal servie dans les fonctions gouvernementales. Pour cause, de Vélingara à Oussouye, les responsables politiques ont été soit oubliés, soit mis dans une position minoritaire par les différents gouvernements du régime du président Macky Sall. Le gouvernement Abdallah 2 en est la parfaite illustration, constate Flashinfos.net
Dans la région de Kolda, les cadres du département de Vélingara et Médina-Yorofoula n’ont jamais été promus à un quelconque poste de responsabilité. Quant au ministre Abdoulaye Bibi Baldé, ses pouvoirs se sont rétrécis comme une peau de chagrin. Le responsable apériste, El Hadj Mame Boye Diao, n’a pas été non plus choyé, contraint de se contenter d’une «insignifiante» promotion interne au sein de la direction des impôts et des Domaines (Dgid).
Sédhiou qui avait brillamment donné au président Macky Sall une majorité aux dernières élections législatives s’est malheureusement retrouvé avec un ministère bidon à la place de l’importante direction du Cosec qu’occupait son maire, Abdoulaye Diop. Les départements de Goudomp et de Bounkiling n’ont également jamais eu de chance sous Macky Sall de voir un de leurs fils occuper des fonctions stratégiques dans le gouvernement, malgré le potentiel de ses cadres.
Dans la région de Ziguinchor, c’est le comble. A Bignona, les deux fils représentés dans le gouvernement ont subi la plus grosse torture politique de leur vie avec une rétrogradation qui ne s’explique pas. En effet, le ministre Abdoulaye Badji est limogé de son poste de Chef de Cabinet du président Macky Sall pour devenir ministre-conseiller. Le Secrétaire d’Etat, Moustapha Lô Diatta, a été reconduit dans le gouvernement mais avec un rang protocolaire qui frise le ridicule. Aussi, d’autres personnes ressources non pas été associées au partage du «gâteau» gouvernemental. Et pourtant, Bignona est un vaste département qui compte une vingtaine de collectivités locales.
Perçues comme étant les plus grands oubliés du régime, les populations d’Oussouye n’ont eu un autre choix que de se contenter d’un simple poste de député. A Ziguinchor, le sentiment de déception est le mieux partagé malgré la nomination d’Aminata Angélique Manga au poste de ministre de la Microfinance et de l’Economie Solidaire. Car l’ancienne journaliste de la Rts1 s’est vue délestée de l’essentiel de ses pouvoirs. Et les populations de la capitale sud du pays ont saisi l'occasion lors de la journée "Sargal Macky" à Ziguinchor pour demander au chef de l'Etat de renforcer Angélique Manga.
Cette coagulation de frustrations est à l’origine d’une colère noire que les populations du Sud nourrissent à l’égard du régime en place. Un constat qui fait dire à certains observateurs politiques que si cette exaspération explose, Macky Sall aura de sérieux ennuis pour sa réélection en 2019.
Flashinfos.net
Dans la région de Kolda, les cadres du département de Vélingara et Médina-Yorofoula n’ont jamais été promus à un quelconque poste de responsabilité. Quant au ministre Abdoulaye Bibi Baldé, ses pouvoirs se sont rétrécis comme une peau de chagrin. Le responsable apériste, El Hadj Mame Boye Diao, n’a pas été non plus choyé, contraint de se contenter d’une «insignifiante» promotion interne au sein de la direction des impôts et des Domaines (Dgid).
Sédhiou qui avait brillamment donné au président Macky Sall une majorité aux dernières élections législatives s’est malheureusement retrouvé avec un ministère bidon à la place de l’importante direction du Cosec qu’occupait son maire, Abdoulaye Diop. Les départements de Goudomp et de Bounkiling n’ont également jamais eu de chance sous Macky Sall de voir un de leurs fils occuper des fonctions stratégiques dans le gouvernement, malgré le potentiel de ses cadres.
Dans la région de Ziguinchor, c’est le comble. A Bignona, les deux fils représentés dans le gouvernement ont subi la plus grosse torture politique de leur vie avec une rétrogradation qui ne s’explique pas. En effet, le ministre Abdoulaye Badji est limogé de son poste de Chef de Cabinet du président Macky Sall pour devenir ministre-conseiller. Le Secrétaire d’Etat, Moustapha Lô Diatta, a été reconduit dans le gouvernement mais avec un rang protocolaire qui frise le ridicule. Aussi, d’autres personnes ressources non pas été associées au partage du «gâteau» gouvernemental. Et pourtant, Bignona est un vaste département qui compte une vingtaine de collectivités locales.
Perçues comme étant les plus grands oubliés du régime, les populations d’Oussouye n’ont eu un autre choix que de se contenter d’un simple poste de député. A Ziguinchor, le sentiment de déception est le mieux partagé malgré la nomination d’Aminata Angélique Manga au poste de ministre de la Microfinance et de l’Economie Solidaire. Car l’ancienne journaliste de la Rts1 s’est vue délestée de l’essentiel de ses pouvoirs. Et les populations de la capitale sud du pays ont saisi l'occasion lors de la journée "Sargal Macky" à Ziguinchor pour demander au chef de l'Etat de renforcer Angélique Manga.
Cette coagulation de frustrations est à l’origine d’une colère noire que les populations du Sud nourrissent à l’égard du régime en place. Un constat qui fait dire à certains observateurs politiques que si cette exaspération explose, Macky Sall aura de sérieux ennuis pour sa réélection en 2019.
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