IBRAHIMA NDONGO SUR LE DANGER DES MOTOS JAKARTA : «Aucun texte n’autorise l’exploitation de ces engins comme moyens de transport public »

Vendredi 8 Avril 2016

Il y a cinq ans de cela, les Sénégalais ne connaissaient les cyclomoteurs comme moyens de transport qu’à travers la télé. Notamment les documentaires sur des pays comme l’Inde ou le Burkina Faso. Toujours est-il qu’aujord’hui,  les motos-taxis, communément appelées «Jakarta» au Sénégal, ont fini de noircir le tableau déjà sombre de la circulation routière au Sénégal. Cette situation demeure préoccupante du moment où presque dans toutes les capitales  régionales du Sénégal, ces motos taxis ont eu à défiler, à l’occasion de la fete de l’indépendance. cela, sous le regard des autorités.  
Expert en transport routier et en Code de la route, Ibrahima Ndongo qui a fustigé cette attitude des autorités locales a tenu à lever toute équivoque. «Les statistiques montrent à suffisance que les motos sont des engins les plus accidentogènes qui tuent le plus au Sénégal. Et malheureusement, cela fauchent les jeunes. Alors qu’il n’y a aucun texte qui autorise l’exploitation de ces engins- là comme moyens de transport public pour voyageur. Car pour cela, il faut disposer d’une licence ou d’un agrément alors qu’ils ne peuvent pas l’avoir et ce n’est pas possible qu’ils puissent l’avoir. Il faut avoir une assurence bleue de couleur bleue, et ils ne peuvent pas», a expliqué Ibrahima Ndongo.

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Le Redacteur