KAOLACK : Le mari casse le bras de sa femme pour une affaire "Thiéré Bassi"

Mercredi 24 Aout 2016


Une histoire digne d’un conte. C’est celle vécue ce week-end par les habitants du village Thiawando, près de Kaolack. Une femme y a été en effet battue par son mari pour une histoire de «Thiéré Bassi» (couscous à la sauce de pâte d'arachide). Aidé par son ami Mame Demba, Ibrahima Sarr a ainsi tapé sa femme Astou, jusqu'à lui casser le bras.


KAOLACK – Incroyable, mais vrai. Le «salite» d'un mari conduit au désastre, à Kaokack. En effet, c'est une affaire de «Thiéré Bassi» (couscous à la sauce de pâte d'arachide) qui vient de briser la famille Sarr au village de Thiawando, à quelques km de Kaolack.
Le nommé Ibrahima Sarr a, en effet, cassé le bras de sa femme pour la simple raison qu’il n’a pas pu manger à sa faim son «Thiéré Bassi».
 
Son épouse, Astou Diop, certainement un cordon bleu, avait en fait préparé un succulent «Thiéré Bassi» pour sa petite famille. Sauf qu’Astou à commis une erreur, une seule d’ailleurs.  C’est celle d'avoir ordonné à son mari d'arroser le «Thiéré» petit à petit. Car, ce qui restait de la sauce était réservé pour le  petit déjeuner du lendemain.
Ainsi, Ibrahima, entouré de Mame Demba et de Pape Guèye autour du bol, n’a pas hésité à rappeler sa dame à l’ordre. «Tu as fait ton devoir, tais toi et laisses nous avec notre dîner», a lancé le mari, avant que son ami Mame Demba ne s’en mêle. «Astou ton mari à raison, donne nous au moins l'occasion de goûter à ton’Thiéré Bassi’», a-t-il renchéri.

Tout ce qu’il ne faillait pas dire. Car, furieuse, Astou lui a répondu d'un ton dur. Vexé par la réponse de sa femme, Ibrahima a alors commencé a lancé des propos malveillants à son égard, allant même jusqu’à la traiter de tous les noms d'oiseaux. Et c'est ainsi que les choses ont fini par dégénérer.
Ibrahima s'est en effet jeté sur sa femme et a commercé à la battre. Son ami Mame Demba, au lieu d'intervenir pour empêcher la bagarre, l’a aidé à corriger la pauvre Astou. Et ils ont fini par casser le bras de la dame. Pape Guèye, témoin de la bagarre, interloqué, est restait là, les bras croisés, sans rien faire.
 
Au bout du compte, Pape Guèye dira qu’«un mari qui bat sa femme, ce n’est plus une information». «Mais ce que je déplore dans tout ça, c’est d'être embaumé par l'odeur de ce ‘Thiéré Bassi’ succulent, sans pour autant le goûter. Leur idiotie nous a privés d'un succulent dîner», a commenté le sieur Guèye.
 
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Le Redacteur