«Si vous prenez les statuts du parti, l'article 15 dit que le président peut désigner et nommer deux Vice-présidents, dont une femme, un coordonnateur national et un coordonnateur national adjoint. Depuis le départ de Me Alioune Badara Cissé, le poste de coordonnateur national est resté vacant, et tout le monde sait qu’au stade où nous sommes, si on fait une analyse objective de la situation, ça veut dire qu'au niveau de la direction nationale, après le Président Macky Sall, c’est le désert. Mais, est-ce que, dans un parti organisé, qui regorge de ressources humaines compétentes, cette situation peut perdurer ? C’est là où se trouve le problème. C’est pourquoi nous avons exhorté le président du parti à désigner deux Vice-présidents et un coordonnateur et son adjoint pour tout simplement que le parti puisse fonctionner très bien, parce que nous sentons que c’est un handicap. Parce que le Secrétariat exécutif national du parti, qui est l’organe de direction du parti, en principe, doit se réunir tous les mois. Mais, il arrive que le Secrétariat exécutif national ne se réunisse pas pendant des mois. Et là, on peut être amené à comprendre que c’est parce que le Président n’est pas sur place. Mais, s’il désignait des gens pour exécuter ces tâches-là, le parti, quand même, fonctionnerait mieux. Par exemple, s’il n’y a pas de structures, un monsieur peut venir rallier le parti et s’imposer. Mais, si le parti est structuré, c’est comme une maison. Il faudrait qu’il y ait une porte d’entrée et une porte de sortie. Nous voulons une structuration verticale pour l’intérêt de tous, parce qu’il faut le dire, beaucoup de gens au sommet ne souhaitent pas la structuration de l’Apr, parce qu'ils ne représentent rien à la base. Ils occupent des postes stratégiques, et s’il faut aller à la base, ils vont perdre, parce qu’ils ne sont pas assez représentatifs. Ils détiennent dans le parti des postes qu’ils ne méritent pas».
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