Alliances, l’un des plus grands groupes du Maroc est touché par les « Panamas papers ». En effet, selon Libération dans sa livraison du jour, le géant marocain de l’immobilier, chargée de construire 40 000 logements à Diamniadio est au cœur de cette sombre affaire de paradis fiscaux et de sociétés offshore.
L’implication d’Alliance dont le PDG Mohamed Alami Nafakh Lazraq, est un proche du roi Mohamed VI, tient à sa relation avec l’actionnaire Smcd Limited. Celle-ci, est une société offshore, basée aux Iles vierges britannique et dirigée directement par Mohamed Majidi, le secrétaire particulier du souverain marocain, qui en est le bénéficiaire économique. En effet, le journal souligne que la société offshore est liée au palais royal marocain, car elle a servi à faire plusieurs transactions pour le compte du roi, comme l’achat d’un navire de luxe datant des années 30.
Smcd Limited, actionnaire d’Alliance, a été créée en 2005 par le fameux cabinet Mossack Fonseca, par lequel est arrivé tout le scandale mondial des «Panama papers», et a été liquidé en 2013.
Smcd Limited n’a plus d’existence juridique, mais elle est toujours dans l’actionnariat d’Alliances
C’est un scandale dans un scandale ! Alors que les liaisons suspectes entre Alliance et Smcd Limited ne sont pas levées, une autre affaire s’est greffée à cette situation embarrassante pour le groupe marocain. La société offshore actionnaire du groupe officiellement, «radiée par défaut de payement de frais» des registres des sociétés inscrites aux Iles vierges et liquidée définitivement depuis le 21 août 2013, figure curieusement toujours dans l’actionnariat d’Alliances. Une situation que le journal le journal marocain le DESK a qualifiée, dans une enquête parue le 22 mars dernier, de scandale qui a discrédité la place financière de Casablanca.
« Le discret actionnaire d’Alliances basé aux Iles vierges britanniques a bel et bien été liquidé en 2013, selon des documents obtenus par le DESK. Pourtant son nom continue de figurer dans l’actionnariat du promoteur immobilier, aussi bien dans les notes d’informations du CDVM que sur les le site de la bourse de Casablanca. Un scandale qui casse le capital de toute une place financière, celui de la confiance», révélait le 22 mars dernier, le journal. Qui trouve inadmissible que la société offshore qui n’a plus d’existence juridique depuis août 2013 continue de faire partie de l’actionnariat d’Alliances, sous le nez et la barbe des institutions financières et de l’autorités de marché qui ont avalisés plusieurs opérations du groupe, avec toujours Smcd Limited parmi les actionnaires.
Deux banques d’affaires, deux cabinets d’audit de renom et l’autorité de marché laissent passer la «forfaiture»
« D’août 2013 à aujourd’hui, la société immobilière a réalisé trois opérations de haut de bilan (augmentation de capital et 2 emprunt obligataires). Des opérations où le groupe a été conseillé tour à tour par BMCE capital Conseil et Attijariwafa bank Corporate Finance. Deux banques d’affaires de référence qui ont produit pour les besoins de ces levées de fonds, des informations, lesquelles ont été visées par l’autorité de marché, avec en prime, les signatures de deux commissaires aux comptes de haut vol : le cabinet A Saidi et associés et Deliotte Audit. Dans ces informations sensées donner au marché une information complète et fiable sur Alliances, le nom de Smcd Limited figure dans la liste des actionnaires sans aucune référence à sa liquidation ou à sa radiation des Iles vierges britanniques », note le DESK, qui crie au scandale. »
« Dans les marchés financiers où l’information est le nerf de la guerre, cela s’apparente tout simplement à un scandale. Un scandale qui remet en cause toute la crédibilité de la place (financière de Casablanca) et ses institutions, à commencer par l’émetteur lui-même, ses banques conseils et ses commissaires aux comptes, et pire encore, l’autorité de marché, dont la raison d’être est de protéger l’épargne public », martèle nos confrères.
Le groupe marocain qui a posé pied au Sénégal avec le régime de Macky Sall est le principal bâtisseur de la nouvelle ville de Diamniadio, avec 40 000 logements de différents standings. Alliances a aussi gagné de gros marchés dans deux autres pays d’Afrique noire : la Côte d’Ivoire et le Congo Brazzaville.
Jotay.net
L’implication d’Alliance dont le PDG Mohamed Alami Nafakh Lazraq, est un proche du roi Mohamed VI, tient à sa relation avec l’actionnaire Smcd Limited. Celle-ci, est une société offshore, basée aux Iles vierges britannique et dirigée directement par Mohamed Majidi, le secrétaire particulier du souverain marocain, qui en est le bénéficiaire économique. En effet, le journal souligne que la société offshore est liée au palais royal marocain, car elle a servi à faire plusieurs transactions pour le compte du roi, comme l’achat d’un navire de luxe datant des années 30.
Smcd Limited, actionnaire d’Alliance, a été créée en 2005 par le fameux cabinet Mossack Fonseca, par lequel est arrivé tout le scandale mondial des «Panama papers», et a été liquidé en 2013.
Smcd Limited n’a plus d’existence juridique, mais elle est toujours dans l’actionnariat d’Alliances
C’est un scandale dans un scandale ! Alors que les liaisons suspectes entre Alliance et Smcd Limited ne sont pas levées, une autre affaire s’est greffée à cette situation embarrassante pour le groupe marocain. La société offshore actionnaire du groupe officiellement, «radiée par défaut de payement de frais» des registres des sociétés inscrites aux Iles vierges et liquidée définitivement depuis le 21 août 2013, figure curieusement toujours dans l’actionnariat d’Alliances. Une situation que le journal le journal marocain le DESK a qualifiée, dans une enquête parue le 22 mars dernier, de scandale qui a discrédité la place financière de Casablanca.
« Le discret actionnaire d’Alliances basé aux Iles vierges britanniques a bel et bien été liquidé en 2013, selon des documents obtenus par le DESK. Pourtant son nom continue de figurer dans l’actionnariat du promoteur immobilier, aussi bien dans les notes d’informations du CDVM que sur les le site de la bourse de Casablanca. Un scandale qui casse le capital de toute une place financière, celui de la confiance», révélait le 22 mars dernier, le journal. Qui trouve inadmissible que la société offshore qui n’a plus d’existence juridique depuis août 2013 continue de faire partie de l’actionnariat d’Alliances, sous le nez et la barbe des institutions financières et de l’autorités de marché qui ont avalisés plusieurs opérations du groupe, avec toujours Smcd Limited parmi les actionnaires.
Deux banques d’affaires, deux cabinets d’audit de renom et l’autorité de marché laissent passer la «forfaiture»
« D’août 2013 à aujourd’hui, la société immobilière a réalisé trois opérations de haut de bilan (augmentation de capital et 2 emprunt obligataires). Des opérations où le groupe a été conseillé tour à tour par BMCE capital Conseil et Attijariwafa bank Corporate Finance. Deux banques d’affaires de référence qui ont produit pour les besoins de ces levées de fonds, des informations, lesquelles ont été visées par l’autorité de marché, avec en prime, les signatures de deux commissaires aux comptes de haut vol : le cabinet A Saidi et associés et Deliotte Audit. Dans ces informations sensées donner au marché une information complète et fiable sur Alliances, le nom de Smcd Limited figure dans la liste des actionnaires sans aucune référence à sa liquidation ou à sa radiation des Iles vierges britanniques », note le DESK, qui crie au scandale. »
« Dans les marchés financiers où l’information est le nerf de la guerre, cela s’apparente tout simplement à un scandale. Un scandale qui remet en cause toute la crédibilité de la place (financière de Casablanca) et ses institutions, à commencer par l’émetteur lui-même, ses banques conseils et ses commissaires aux comptes, et pire encore, l’autorité de marché, dont la raison d’être est de protéger l’épargne public », martèle nos confrères.
Le groupe marocain qui a posé pied au Sénégal avec le régime de Macky Sall est le principal bâtisseur de la nouvelle ville de Diamniadio, avec 40 000 logements de différents standings. Alliances a aussi gagné de gros marchés dans deux autres pays d’Afrique noire : la Côte d’Ivoire et le Congo Brazzaville.
Jotay.net