ACCUEIL 
De tous les schémas proposés dans le cadre de la réduction de la pauvreté et du chômage, jamais une approche n’a aussi séduit les autorités au niveau des zones d’intervention. La particularité du projet Expansion de l’Inclusion Financière en Afrique EFI à travers le model SILC réside dans la prise en compte des réalités socioéconomiques et culturelle chez les bénéficiaires .C’est cette démarche novatrice qui constitue la force de ce programme accès sur la micro finance à l’échelle communautaire. Initié par le CRS en partenariat avec la CARITAS pour la zone sud grâce au soutien financier de Mastercard depuis 2013, le mode opératoire du programme consiste à organiser les communautés, renforcer leurs capacités en gestion financière et même entrepreneuriale avant de les inciter à développer un système d’épargne et de crédit à l’interne.
Ce changement de fusils d’épaule a permis aujourd’hui aux adeptes du programme, 26.000 individus environ dans les régions de Kolda et de Sédhiou de sortir du joug de l’exclusion des systèmes classiques d’accès aux crédits. Avec le projet EFI, les communautés notamment les femmes ont au-delà de l’accès facile au crédit et la revitalisation de l’épargne selon les possibilités prouvé qu’elles sont capables d’apporter une réponse appropriée à la lutte contre la pauvreté. Cerise sur le gâteau, le programme participe également au renforcement de la cohésion sociale et la solidarité.
Depuis quelques mois, les promoteurs du projet sillonnent comme toujours, les zones d’interventions pour avoir des idées claires sur l’impact du programme et s’assurer de sa consolidation même après le retrait des partenaires. Cette phase qui enregistre à chaque étape la présence des autorités comme au début du projet, laisse apparaitre des lueurs d’espoir. A la lecture de l’engouement et de la dynamique organisationnelle constatés chez les communautés, force est d’admettre que le projet EFI est venu à son heure et ouvre une nouvelle ère pour ces populations longtemps exclues du système. Ce bon remarquable noté par les élus locaux et les autorités administratives qui ont suivi le projet de bout en bout ont à l’unanimité reconnu l’effet positif de la démarche auprès des bénéficiaires. Car à ce niveau d’exécution du projet, la parole est largement accordée aux bénéficiaires. Les différents témoignages ont permis aux autorités de comprendre effectivement que la meilleure formule pour éradiquer la pauvreté passe par la prise en compte des pouvoirs et possibilités de populations ciblées ,mais surtout proposer une approche en adéquation avec les réalités socioculturelles .
Voilà entre autre les raisons qui ont valus un sentiment de satisfaction pour les élus locaux et l’administration territoriale qui y voient d’ailleurs beaucoup d’éléments en parfaite harmonie avec le document de référence des politiques de développement du Sénégal.
Seydou Diatta - Flashinfos.net (KOLDA)
