Gossas… ville qui a enfanté un 22 Septembre 1959 un certain Mahammed Boune Abdallah Dionne devenu, par la suite, Premier Ministre du Sénégal, est réputée l’une des communes les plus en retard du pays. Toutefois, elle est en passe de rattraper le gap. C’est du moins l’avis de Madiagne Seck, le maire de la ville. Au téléphone de Dakaractu, l’édile de cette localité du Saloum estime que le Président Sall est en train de transformer littéralement son fief avec des infrastructures en phase de réalisation, déjà réalisées sous forme de projet. « C’est le cas, dit-il, de ce hangar de 100 millions presque achevé, de l’abreuvoir déjà réceptionné ».
Madiagne Seck de confier, qu’avec le soutien non négligeable du Premier Ministre, sa commune est très proche d’obtenir de Promoville 6 kilomètres de routes, un Pôle Internet et Services Associés (PISA) qui comprendra 5 salles climatisées, un supermarché, une infirmerie, un restaurant, des installations internet… Toujours dans la cadre des infrastructures, le stade municipal « sera très prochainement et totalement fonctionnel avec des projecteurs déjà installés ». L’on attend aussi la construction intégrale de la gare routière et d’un abattoir.
GROGNE CONTRE LA SONATEL
Madiagne Seck trouve, toutefois, que le fonctionnement de sa commune est plombé par l’absence de soutien des grosses entreprises dont les sociétés de téléphonie qui ne font rien pour elle afin de l’aider à augmenter ses recettes. Pire, une comme Sonatel manque même de satisfaire à ses obligations. « La Sonatel nous doit 50 millions de francs Cfa. Gossas n’est pas seule à souffrir de ce problème. Au sein de l’Association des Maires du Sénégal, nous avons à plusieurs reprises dénoncé ce fait. Nous sommes en train de nous battre pour qu’au moins la Sonatel puisse nous payer. Les grandes sociétés ne payent absolument rien aux collectivités par rapport à la patente, aux taxes municipales pour l’Occupation du Domaine Public. Si les sociétés de téléphonie, toutes inclues, payaient régulièrement, nous n’en serions pas là. C’est un problème récurrent auquel il faut trouver des solutions ». Notre interlocuteur déclare, pourtant, avoir écrit une lettre de rappel de dette à la société nationale de téléphonie. Il confie, pour terminer, avec ce chapitre, que la commune de Gossas est aujourd’hui à 22% de taux de recouvrement par rapport à l’année dernière et que l’objectif que s’est assigné le conseil municipal est d’atteindre les 50% de recouvrement d’ici l’année prochaine ».
Madiagne Seck de confier, qu’avec le soutien non négligeable du Premier Ministre, sa commune est très proche d’obtenir de Promoville 6 kilomètres de routes, un Pôle Internet et Services Associés (PISA) qui comprendra 5 salles climatisées, un supermarché, une infirmerie, un restaurant, des installations internet… Toujours dans la cadre des infrastructures, le stade municipal « sera très prochainement et totalement fonctionnel avec des projecteurs déjà installés ». L’on attend aussi la construction intégrale de la gare routière et d’un abattoir.
GROGNE CONTRE LA SONATEL
Madiagne Seck trouve, toutefois, que le fonctionnement de sa commune est plombé par l’absence de soutien des grosses entreprises dont les sociétés de téléphonie qui ne font rien pour elle afin de l’aider à augmenter ses recettes. Pire, une comme Sonatel manque même de satisfaire à ses obligations. « La Sonatel nous doit 50 millions de francs Cfa. Gossas n’est pas seule à souffrir de ce problème. Au sein de l’Association des Maires du Sénégal, nous avons à plusieurs reprises dénoncé ce fait. Nous sommes en train de nous battre pour qu’au moins la Sonatel puisse nous payer. Les grandes sociétés ne payent absolument rien aux collectivités par rapport à la patente, aux taxes municipales pour l’Occupation du Domaine Public. Si les sociétés de téléphonie, toutes inclues, payaient régulièrement, nous n’en serions pas là. C’est un problème récurrent auquel il faut trouver des solutions ». Notre interlocuteur déclare, pourtant, avoir écrit une lettre de rappel de dette à la société nationale de téléphonie. Il confie, pour terminer, avec ce chapitre, que la commune de Gossas est aujourd’hui à 22% de taux de recouvrement par rapport à l’année dernière et que l’objectif que s’est assigné le conseil municipal est d’atteindre les 50% de recouvrement d’ici l’année prochaine ».