Que penser de législateurs, qui méconnaissent les lois, les procédures et les précautions nécessaires pour faire aboutir leurs démarches ?
Quand ceux qui sont sensés voter la loi vitupèrent à longueur de journée contre les institutions de la république et ruent dans les brancards pour demander à une juridiction qui n’existe pas encore de juger de hautes personnalités pour des faits dont ils ne détiennent aucune preuve.
Que dire ? Que penser d'une supposée victime d’empoisonnement qui n'a reçu aucun soin depuis 10 jours (les médecins à sa solde confessant qu'il n'y a pas eu de leur part un acte médical en sa direction) et dont, paradoxalement, l'état de santé ne se dégrade pas ? Que le Sénégal ne mérite pas pareille opposition. Et, comme le ridicule ne tue pas ici, appeler les populations à la vigilance pour éviter à notre pays le sort qu'une opposition immature, malveillante, anti démocratique, actionnée par des forces qui ne se cachent même plus, a fait subir à d'autres pays dans notre sous-région.
A Paris, à Dakar comme à New York, le maintien de l’ordre obéit aux mêmes règles pour permettre à chaque citoyen d’exercer ses libertés sans entraver celles des autres.
Quel est ce pays où, la posture d’opposant donne la possibilité de se soustraire à la justice suite à des plaintes pour viol, diffamation, diffusion de fausses informations, etc. Et qui, de surcroît profère à tue-tête des appels à l’insurrection sans se soucier des conséquences sur la vie des jeunes âmes innocentes ? Ce pays n'existe pas.
Ici, comme ailleurs, cet opposant verra s'abattre sur lui, la dure mais juste loi. Enfin, devrait-on rappeler que dans toute démocratie, le pouvoir se conquiert et se conserve par le vote, le verdict des urnes. Alors pour ce faire, il faut être éligible, de faire inscrire ses militants sur les listes électorales, de disposer d’un projet de société susceptible de convaincre les électeurs !
Donc pas besoin d’envoyer les enfants, dont la place est à l’ecole , risquer leur vie dans la rue.
Il n’est pas non plus pertinent de poser au quotidien des actes de défiance et de tentatives et de fragilisation des institutions qui, elles demeurent quelque soit les résultats. Le Sénégal est une démocratie, un pays en devenir et de ce fait quiconque souhaite le diriger devrait préserver cet état de fait, préserver sa notoriété diplomatique, préserver la vie de la population en particulier les jeunes, préserver ses infrastructures.
Enfin, convenons qu’il est totalement inutile de détruire les biens publics, les infrastructures que nous serons obligés de reconstruire pour la bonne marche de l’économie nationale de notre cher pays qui dispose de tous les atouts pour sortir de l’indigence.
Abdoulaye DIATTA,Président de la CARES et Maire de Keur-Madiabel