Face à la presse, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, a déclaré que Fatoumata Mactar Ndiaye n’a pas été tuée pour des raisons politiques. Le mobile semble financier, a-t-il indiqué. Sans donner davantage de détails. L’enquête apportera peut-être plus de précisions, mais, déjà, deux thèses sont avancées.
L’une fait état d’une enveloppe de 3 millions que détenait la défunte vice-président du Conseil économique, social et environnemental (Cese). La veille des faits, dit-on, le meurtrier présumé aurait retiré ce montant pour sa patronne. Sachant que celle-ci gardait l’argent chez elle, il était revenu pour le subtiliser.
D’autres sources parlent d’une somme beaucoup plus consistante : 50 millions de francs CFA. Fatoumata Mactar Ndiaye aurait reçu ce montant qui devait servir au financement de mutuelles de femmes. Son chauffeur aurait cherché à puiser dans cette cagnotte.
De toute façon, le mobile financier semble faire son chemin. D’autant que le mis en cause devait se marier cette semaine alors qu’il n’avait pas encore bouclé le budget de la cérémonie.
(Source : Le Témoin)
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