L’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, a salué la tenue de la concertation nationale sur la gestion du pétrole et du gaz. « Je voudrais, d’abord, saluer l’initiative. Vraiment, c’est une bonne chose ce que nous vivons aujourd’hui, dans le cadre de cette concertation.
Il se trouve, en plus, qu’il s’agit de bénir Dieu pour un bienfait. Parce que découvrir un minerai qui peut modifier la vie de nos compatriotes, c’est en soit une bénédiction. Et si on prend les moyens de se concerter pour que l’utilisation soit la meilleure possible de ce bienfait de Dieu, je crois qu’on ne peut saluer qu’une telle initiative », a dit le religieux sur le plateau de la Rts.
Cependant, le chef de l’église catholique du Sénégal, ne veut pas entendre parler de « malédiction du pétrole ». « J’ai bien aimé que le président dise : ‘’ne parlons pas de la malédiction du pétrole !’’. C’est un don de Dieu. C’est une bénédiction que Dieu nous a faite. C’est à nous maintenant de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que cela demeure une bénédiction pour notre pays », souligne-t-il.
Et d’ajouter : « Bien sûr, il peut y avoir des forces contradictoires, il y a des risques comme certains l’ont dit. Mais, Dieu nous a assez armés pour nous préparer à affronter le défi de l’exploitation du pétrole. Et c’est tant mieux qu’on ait prit de telles dispositions avant de commencer l’exploitation ».
Revenant sur l’initiative présidentielle d’inviter toutes les franges de la population, il soutient qu’elle vise l’intérêt commun. « C’est un rendez-vous d’intérêt commun. Je ne peux que le saluer. Saluer ceux qui ont répondu et qui ont contribué aussi par leur réflexion. Je crois que la concertation se fait dans un débat contradictoire, mais aussi qui doit être constructive. Parce qu’il s’agit de viser le bien de tout le monde et non pas des biens partisans ».
Et d’indiquer : « On manquerait à notre devoir si on ne jouait pas ce rôle qui nous est dévolu. Puisque l’homme religieux, c’est quelqu’un qui est au service de la communion entre Dieu et les hommes et même entre les hommes, au nom de Dieu. Et donc ce que l’on dit et ce que l’on fait doit contribuer à rapprocher les personnes pour leurs biens et leur salut ».
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