L’attitude de certains militants socialistes membres de la Coalition «Taxawu Dakar» indispose Papa Massar Ndoye, membre du Bureau politique (Bp) du parti. «Ceux qui manquent de cohérence, c’est ceux qui avaient appelé à voter non, et qui, maintenant, se bousculent au portillon du Haut conseil. Nous sommes toujours restés logiques dans notre dynamique. Et nous y croyons, d’autant plus que le responsable de notre parti serait appelé à diriger cette institution. Donc, tout militant socialiste devrait, pour cette raison, et par discipline, soutenir et appeler à voter pour la liste de la Coalition 'Bby'», indique M. Ndoye, dans un entretien fait, hier dans flashinfos.net
Le N°2 du Ps à Louga de poursuivre son propos : «Pourtant, la plupart de ceux-là qui s’agitent, ont eu leur premier mandat de maire grâce à 'Bby'. D’autres sont à l’Assemblée nationale grâce toujours à 'Bby' Mais, vous savez, le pouvoir rend fou. Cette fameuse phrase de Mitterrand me revient à l'esprit : 'Le pouvoir est une drogue qui rend fou quiconque y goûte'».
Selon lui, lors du référendum du 20 mars dernier, ces mêmes socialistes avaient trahi la voie tracée par la direction du parti pour appeler à voter non, de connivence avec le Pds.
«Pour cette élection du Haut conseil, ces mêmes gens se sont à nouveau alliés avec le Pds. Alors qu’on avait dit qu’on n'irait avec tous les partis, sauf le Pds. Ça, si ce n’est pas une manœuvre de défiance, je ne saurais qualifier une telle attitude», assène Papa Massar Ndoye.
"La plupart de ceux-là qui s’agitent, ont eu leur premier mandat de maire grâce à 'Bby'"
Ce qui fait dire au Secrétaire national du Ps chargé de la Santé et des Sports : «Chaque jour, de plus en plus, ils s’éloignent du parti, chaque jour, de plus en plus, ils prennent des décisions contraires à la ligne du parti, tout en revendiquant leur appartenance au parti. Ce double langage-là doit cesser».
Sur sa lancée, M. Ndoye prévient le maire de Dakar et compagnie que "personne ne peut fragiliser le Parti socialiste". «Je ne vois pas dans ce pays, un seul militant capable de déstructurer ce qui a été cimenté par le père fondateur, Léopold Sédar Senghor, et consolidé par le Président Diouf, et bien aménagé par le camarade Secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng», assène le N°2 des socialistes à Louga.
Abordant la question de la double nationalité, le responsable socialiste estime que le débat sur l’exclusivité sénégalaise a été tranché depuis 1992. Papa Massar Ndoye propose que tous les candidats à la Présidentielle publient un certificat de nationalité, ou bien un certificat de nationalité étrangère, et en même temps une copie de la renonciation de cette nationalité. "Ça va permettre au moins au Conseil constitutionnel et à la Cena de pouvoir vérifier tout cela", explique-t-il dans flashinfos.net
"L’élection présidentielle est prévue en 2019, probablement en février. Quand on parle de 5 ans, il y a des gens qui sont exclus déjà. Karim Wade, pour ne pas le citer, je ne pense pas qu’il ait déjà renoncé à sa nationalité française…Donc, pour éviter tout cela, je pense qu’il faut recadrer, revoir le délai à un niveau raisonnable. 2 ans me parait bon, et ça permettra aux candidats de fournir les dossiers et d’être à jour avant 2019", conclut M. Ndoye.
Idrissa SANE - Flashinfos.net
Le N°2 du Ps à Louga de poursuivre son propos : «Pourtant, la plupart de ceux-là qui s’agitent, ont eu leur premier mandat de maire grâce à 'Bby'. D’autres sont à l’Assemblée nationale grâce toujours à 'Bby' Mais, vous savez, le pouvoir rend fou. Cette fameuse phrase de Mitterrand me revient à l'esprit : 'Le pouvoir est une drogue qui rend fou quiconque y goûte'».
Selon lui, lors du référendum du 20 mars dernier, ces mêmes socialistes avaient trahi la voie tracée par la direction du parti pour appeler à voter non, de connivence avec le Pds.
«Pour cette élection du Haut conseil, ces mêmes gens se sont à nouveau alliés avec le Pds. Alors qu’on avait dit qu’on n'irait avec tous les partis, sauf le Pds. Ça, si ce n’est pas une manœuvre de défiance, je ne saurais qualifier une telle attitude», assène Papa Massar Ndoye.
"La plupart de ceux-là qui s’agitent, ont eu leur premier mandat de maire grâce à 'Bby'"
Ce qui fait dire au Secrétaire national du Ps chargé de la Santé et des Sports : «Chaque jour, de plus en plus, ils s’éloignent du parti, chaque jour, de plus en plus, ils prennent des décisions contraires à la ligne du parti, tout en revendiquant leur appartenance au parti. Ce double langage-là doit cesser».
Sur sa lancée, M. Ndoye prévient le maire de Dakar et compagnie que "personne ne peut fragiliser le Parti socialiste". «Je ne vois pas dans ce pays, un seul militant capable de déstructurer ce qui a été cimenté par le père fondateur, Léopold Sédar Senghor, et consolidé par le Président Diouf, et bien aménagé par le camarade Secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng», assène le N°2 des socialistes à Louga.
Abordant la question de la double nationalité, le responsable socialiste estime que le débat sur l’exclusivité sénégalaise a été tranché depuis 1992. Papa Massar Ndoye propose que tous les candidats à la Présidentielle publient un certificat de nationalité, ou bien un certificat de nationalité étrangère, et en même temps une copie de la renonciation de cette nationalité. "Ça va permettre au moins au Conseil constitutionnel et à la Cena de pouvoir vérifier tout cela", explique-t-il dans flashinfos.net
"L’élection présidentielle est prévue en 2019, probablement en février. Quand on parle de 5 ans, il y a des gens qui sont exclus déjà. Karim Wade, pour ne pas le citer, je ne pense pas qu’il ait déjà renoncé à sa nationalité française…Donc, pour éviter tout cela, je pense qu’il faut recadrer, revoir le délai à un niveau raisonnable. 2 ans me parait bon, et ça permettra aux candidats de fournir les dossiers et d’être à jour avant 2019", conclut M. Ndoye.
Idrissa SANE - Flashinfos.net