Bachir Dramé, vous aviez déclaré récemment que ce débat sur l’affaire pétro Tim est polluant et dangereux pour notre pays ?
Croyez-moi je suis inquiet pour l’avenir des découvertes du pétrole et du gaz dans notre pays. Nous ne sommes pas dans le débat de développement, nous sommes dans la polémique de tension. Certains hommes politiques tant de l’opposition que du pouvoir ont embarqué ce pays dans les calomnies, les invectives, les contrevérités. Depuis 2013, nous magnifions les découvertes du pétrole et du gaz, depuis cette date nous ne cessions de dire que le plus important est de s’inscrire dans une dynamique de concertation pour éviter la malédiction du pétrole, depuis cette date, nous investissons les rencontres et les médias pour informer juste et vrai, pour amener l’opinion à comprendre les enjeux liés à ces découvertes, mais surtout à prendre connaissances des perspectives que nous offrent le pétrole et le gaz trouvé. Mais force est de reconnaitre que la polémique a pris des proportions inquiétantes. L’opposition sénégalaise regroupé rue dans les brancards pour exiger des éclaircis, le gouvernement après une période clair-obscur accepte enfin de publier les contrats. Aucun motif de satisfaction de part et d’autres, les menaces les invectives ont fait place maintenant aux plaintes devant la justice. Je persiste à dire que cela n’est pas bon pour le pays et que cette atmosphère ne fait que nous éloigner des heureuses perspectives.
Oui mais la présence de ALIOU SALL dans cette histoire de pétrole n’est toujours pas expliquée clairement auusi par les autorités ?
Ecoutez , moi vraiment la question de Aliou Sall est loin d’être ma préoccupation. Je m’en tiens à ce que j’ai vu comme document et à ce que l’intéressé lui-même a déclaré. Et de ce point de vue, j’ai affirmé que par rapport à la pratique dans les opérations pétrolières, on ne peut lui faire aucun reproche. Cela est certain. Du reste, on m’accuse de prendre sa défense alors qu’il n’en est rien du tout ;je n’en vois pas l’intérêt d’ailleurs. C’est comme quand j’ai souligné que le gouvernement gagnerait a inauguré une communication beaucoup plus efficiente, on m’a accusé de rouler pour l’opposition. Moi je suis loin des considérations politiques, ce qui m’intéresse c’est de voir l’espoir de ces nombreux jeunes en quête d’emploi se réaliser, c’est de voir les investisseurs se bousculer pour accélérer notre émergence, c’est de voir nos femmes ne plus mourir fautes de structures de santé dans les villages, c’est de voir nos villages les plus reculés se mettre aux niveau des villes, c’est de voir les populations de cayar, et de toute la route du pétrole et du gaz profiter de ces mannes. C’est tout le sens de mon discours.
Que faut-il faire aujourd‘hui pour arrêter toute cette spirale ?
Il faut aller vers une concertation nationale sur la question pétrolière et gazière. Il faut demander à l’Etat du Sénégal de s’impliquer pour amener tout le monde à cette rencontre salutaire pour le pays. Il faut à la place des marches et des contre marches inaugurer les voies du dialogue, des échanges et des recommandations engagées.
Par contre, il y a lieu de demander à Frank Timiss de savoir raison garder, de le sensibiliser pour le retrait de sa plainte pacqué il ne peut pas prétendre venir investir dans notre pays et trainer notre gotha politique devant les tribunaux. Du reste tout ne fait que concourir à jeter le discrédit sur nos institutions aux yeux du monde. Cela n’est pas acceptable et n’honore personne. La vérité est qu’il faut éviter de ralentir le processus des investissements en cours dans notre pays.
Pensez-vous que l’Etat du Sénégal initiera ces rencontres de concertation. ?
Cela relève de sa responsabilité première. Le Président de la République devrait être appuyé en cela par l’opposition patriotique pour aller très vite à ces concertations. Il faut bien entendu y impliquer des personnalités indépendantes, des autorités religieuses, la presse pour que ces démarches puissent aboutir pour le bien du Sénégal. Nous devons nous inscrire dans la définition des axes stratégiques, dans l’identification des ressources humaines et financières pour que le Sénégal soit prêt à faire face aux défis inhérents aux découvertes du pétrole et du Gaz. C’est un impératif majeur.
Flashinfos.net
Croyez-moi je suis inquiet pour l’avenir des découvertes du pétrole et du gaz dans notre pays. Nous ne sommes pas dans le débat de développement, nous sommes dans la polémique de tension. Certains hommes politiques tant de l’opposition que du pouvoir ont embarqué ce pays dans les calomnies, les invectives, les contrevérités. Depuis 2013, nous magnifions les découvertes du pétrole et du gaz, depuis cette date nous ne cessions de dire que le plus important est de s’inscrire dans une dynamique de concertation pour éviter la malédiction du pétrole, depuis cette date, nous investissons les rencontres et les médias pour informer juste et vrai, pour amener l’opinion à comprendre les enjeux liés à ces découvertes, mais surtout à prendre connaissances des perspectives que nous offrent le pétrole et le gaz trouvé. Mais force est de reconnaitre que la polémique a pris des proportions inquiétantes. L’opposition sénégalaise regroupé rue dans les brancards pour exiger des éclaircis, le gouvernement après une période clair-obscur accepte enfin de publier les contrats. Aucun motif de satisfaction de part et d’autres, les menaces les invectives ont fait place maintenant aux plaintes devant la justice. Je persiste à dire que cela n’est pas bon pour le pays et que cette atmosphère ne fait que nous éloigner des heureuses perspectives.
Oui mais la présence de ALIOU SALL dans cette histoire de pétrole n’est toujours pas expliquée clairement auusi par les autorités ?
Ecoutez , moi vraiment la question de Aliou Sall est loin d’être ma préoccupation. Je m’en tiens à ce que j’ai vu comme document et à ce que l’intéressé lui-même a déclaré. Et de ce point de vue, j’ai affirmé que par rapport à la pratique dans les opérations pétrolières, on ne peut lui faire aucun reproche. Cela est certain. Du reste, on m’accuse de prendre sa défense alors qu’il n’en est rien du tout ;je n’en vois pas l’intérêt d’ailleurs. C’est comme quand j’ai souligné que le gouvernement gagnerait a inauguré une communication beaucoup plus efficiente, on m’a accusé de rouler pour l’opposition. Moi je suis loin des considérations politiques, ce qui m’intéresse c’est de voir l’espoir de ces nombreux jeunes en quête d’emploi se réaliser, c’est de voir les investisseurs se bousculer pour accélérer notre émergence, c’est de voir nos femmes ne plus mourir fautes de structures de santé dans les villages, c’est de voir nos villages les plus reculés se mettre aux niveau des villes, c’est de voir les populations de cayar, et de toute la route du pétrole et du gaz profiter de ces mannes. C’est tout le sens de mon discours.
Que faut-il faire aujourd‘hui pour arrêter toute cette spirale ?
Il faut aller vers une concertation nationale sur la question pétrolière et gazière. Il faut demander à l’Etat du Sénégal de s’impliquer pour amener tout le monde à cette rencontre salutaire pour le pays. Il faut à la place des marches et des contre marches inaugurer les voies du dialogue, des échanges et des recommandations engagées.
Par contre, il y a lieu de demander à Frank Timiss de savoir raison garder, de le sensibiliser pour le retrait de sa plainte pacqué il ne peut pas prétendre venir investir dans notre pays et trainer notre gotha politique devant les tribunaux. Du reste tout ne fait que concourir à jeter le discrédit sur nos institutions aux yeux du monde. Cela n’est pas acceptable et n’honore personne. La vérité est qu’il faut éviter de ralentir le processus des investissements en cours dans notre pays.
Pensez-vous que l’Etat du Sénégal initiera ces rencontres de concertation. ?
Cela relève de sa responsabilité première. Le Président de la République devrait être appuyé en cela par l’opposition patriotique pour aller très vite à ces concertations. Il faut bien entendu y impliquer des personnalités indépendantes, des autorités religieuses, la presse pour que ces démarches puissent aboutir pour le bien du Sénégal. Nous devons nous inscrire dans la définition des axes stratégiques, dans l’identification des ressources humaines et financières pour que le Sénégal soit prêt à faire face aux défis inhérents aux découvertes du pétrole et du Gaz. C’est un impératif majeur.
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