En dépit de leur vulnérabilité liée à leur mobilité dans des zones propices à l'évolution d'une telle pandémie, les policiers n'enregistrent que 0,2% de taux du Sida. Contrairement aux détenus chez qui on note une forte prévalence de 2% sur 0,7% de prévalence totale de la population. Ces informations ont été divulguées, hier, par la secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre le Sida (Cnls), au cours d'un atelier à l'intention des forces de l'ordre à la Direction de l'autonomisation des fichiers (Daf) sur la pandémie.
"Cet atelier organisé par le ministère de l'Intérieur va aider à sensibiliser les décideurs du ministère de l'intérieur sur les stratégies de lutte contre le Sida mais également la gestion des populations clés, les force de sécurité sont une cible du programme du fait de leur mobilité, de l'attrait de la tenue, du fait qu'ils travaillent dans des zones où ils peuvent être vulnérables. Et donc beaucoup de facteurs qui font que c'est des populations vulnérables au Vih et au Sida", a souligné le docteur Safiétou Thiamn secrétaire exécutive du Cnls.
«Les militaires ont la même prévalence que la population générale 0,7%»
Toutefois, elle souligne qu'il est agréable de constater qu'au Sénégal, «les forces de sécurité ne sont pas les personnes à très fort risque, les militaires ont la même prévalence que la population générale 0,7% et les policiers ont une prévalence trois fois inférieur à la population générale juste 0,2% et nous pensons que nous devons continuer à préserver nos forces de sécurité, à les protéger du Vih et des maladies sexuellement transmissibles", dit-elle.
Aussi, le Dr Safiétou Thiam a souligné qu’à côté de cette stratégie en direction des forces de sécurité, le ministère de l'intérieur est un partenaire important du Cnls. Notamment pour un environnement favorable à la prise en charge de la population clé. «Parce que souvent, nous travaillons avec des populations en marge de la loi, des homosexuels, des consommateurs de drogue, des prostituées et nous avons une législation qui réprime un certain nombre de comportements. Nous devons travailler en bonne intelligence avec les forces de police qui doivent nous faciliter notre travail en rendant favorable l'environnement favorable pour la prise en charge de la population clé", a-elle indiqué.
Concernant la stratégie de lutte déployée pour contrer le Sida, l'ancien ministre de la santé a indiqué : "Nous avons ciblé les populations clés qui sont directement sous la responsabilité des forces de l'ordre. C’est-à-dire les détenus car on voit que la prévalence a augmenté un tout petit peu chez les détenus 2% comparée à 0,7% de la population générale. Donc, c'est tout cela qui fait que les forces de sécurité sont des partenaires incontournables. La dernière population que nous avons intégré, c'est les consommateurs de drogue, l'Etat a même pris une décision politique de mettre en place un centre de prise en charge de ces consommateurs de drogues».
"Cela devrait faire l'objet d'une bonne pratique dans la formation des forces de sécurité. Il y a une formation sur les Ist comment les éviter, la disponibilité pour l'utilisation du préservatif. Il y a également le programme Vih du ministère de l'intérieur qui existe depuis 2003, l'éducation des policiers en tout cas, il y a beaucoup de facteurs intrinsèques qui justifient le faible taux de prévalence chez les policiers", a également relevé le Dr Thiam.
Source : Populaire
"Cet atelier organisé par le ministère de l'Intérieur va aider à sensibiliser les décideurs du ministère de l'intérieur sur les stratégies de lutte contre le Sida mais également la gestion des populations clés, les force de sécurité sont une cible du programme du fait de leur mobilité, de l'attrait de la tenue, du fait qu'ils travaillent dans des zones où ils peuvent être vulnérables. Et donc beaucoup de facteurs qui font que c'est des populations vulnérables au Vih et au Sida", a souligné le docteur Safiétou Thiamn secrétaire exécutive du Cnls.
«Les militaires ont la même prévalence que la population générale 0,7%»
Toutefois, elle souligne qu'il est agréable de constater qu'au Sénégal, «les forces de sécurité ne sont pas les personnes à très fort risque, les militaires ont la même prévalence que la population générale 0,7% et les policiers ont une prévalence trois fois inférieur à la population générale juste 0,2% et nous pensons que nous devons continuer à préserver nos forces de sécurité, à les protéger du Vih et des maladies sexuellement transmissibles", dit-elle.
Aussi, le Dr Safiétou Thiam a souligné qu’à côté de cette stratégie en direction des forces de sécurité, le ministère de l'intérieur est un partenaire important du Cnls. Notamment pour un environnement favorable à la prise en charge de la population clé. «Parce que souvent, nous travaillons avec des populations en marge de la loi, des homosexuels, des consommateurs de drogue, des prostituées et nous avons une législation qui réprime un certain nombre de comportements. Nous devons travailler en bonne intelligence avec les forces de police qui doivent nous faciliter notre travail en rendant favorable l'environnement favorable pour la prise en charge de la population clé", a-elle indiqué.
Concernant la stratégie de lutte déployée pour contrer le Sida, l'ancien ministre de la santé a indiqué : "Nous avons ciblé les populations clés qui sont directement sous la responsabilité des forces de l'ordre. C’est-à-dire les détenus car on voit que la prévalence a augmenté un tout petit peu chez les détenus 2% comparée à 0,7% de la population générale. Donc, c'est tout cela qui fait que les forces de sécurité sont des partenaires incontournables. La dernière population que nous avons intégré, c'est les consommateurs de drogue, l'Etat a même pris une décision politique de mettre en place un centre de prise en charge de ces consommateurs de drogues».
"Cela devrait faire l'objet d'une bonne pratique dans la formation des forces de sécurité. Il y a une formation sur les Ist comment les éviter, la disponibilité pour l'utilisation du préservatif. Il y a également le programme Vih du ministère de l'intérieur qui existe depuis 2003, l'éducation des policiers en tout cas, il y a beaucoup de facteurs intrinsèques qui justifient le faible taux de prévalence chez les policiers", a également relevé le Dr Thiam.
Source : Populaire