Le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo estime que son départ du son poste ne relève que du bon vouloir du président de la République. Une manière de répondre à ses détracteurs qui ne cessent d’exiger sa démission après le fiasco né de l’organisation des élections législatives du 30 juillet dernier, un scrutin aux manquements multiples. «Ils n’ont qu’à s’adresser au président de la République», s’est-il contenté de dire, hier, en marge d’une visite qu’il a effectuée à l’Ecole nationale de Police, en compagnie de son homologue gambien, Mai Faty. «C’est une appréciation du chef de l’Etat, c’est lui qui définit la politique du gouvernement et c’est lui qui apprécie quel est le rôle qu’il doit confier à chaque autorité en qui il aura confiance, dans le cadre de ses missions-là. Moi, je n’ai pas quelque chose à dire à ce niveau», a minimisz Abdoulaye Daouda Diallo dans Vox Populi de ce jeudi 17 août 2017.