Santé de la reproduction: Des journalistes de Kaolack à l'école

Dimanche 29 Janvier 2017


L’association des journalistes en santé population et développement (AJSPD) a animé un atelier de formation avec la presse kaolackoise dans le but de les sensibiliser et de les outiller à produire plus d’articles sur la santé de la reproduction. Cet atelier entre dans le cadre de la deuxième phase du projet dénommé « voix pour la santé » de l’AJSPD.


Le réseau des journalistes en santé de la reproduction et du développement en veut centrer le combat sur l’information et la sensibilisation des médias sur la SRAJ. L'objectif principal de cette rencontre, est de capitaliser le travail de plaidoyer qui a été faite depuis l'année dernière et qui consister à donner plus d'outils aux journalistes leur permettant de faire plus d'articles dans la question de la santé  de la reproduction ( SR). Il s'agit à ce sens pour l'association d'échanger et de partager avec la presse locale des informations, ainsi que les tenants et les aboutissants du travail par rapport à ce sujet. 
 

« Aujourd’hui le cible ado jeune est perçue comme particulièrement vulnérable. Plusieurs facteurs de vulnérabilité accompagne la vie des adolescents et jeunes parmi lesquels : la précocité des rapports sexuels, le déficit de communication entre les parents et les enfants sur la santé de la reproduction et les risques associés » d’après le document remis aux journalistes par l’AJSPD.
 

Durant cette journée, les participants issus des radios, des télévisions, la presse écrite et la presse en ligne, ont reçu une dose d’information et de connaissance sur les thématiques, lesquelles devant leur permettre de pouvoir communiquer sur ce thème de la santé de la reproduction dans les différentes rédactions et au prés de la population.
 

Les problèmes auxquels les journalistes sont confrontés souvent et qui frêne leurs développement sont énormes. Parmi ceux, l’absence de l’information, les difficultés des journalistes dans la collecte et le traitement de l’information, la liberté d’avoir la bonne source ainsi que l’absence d’espace jeune notée dans la région de Kaolack.
 

Ndeye Coura Seck coordonnateur du projet « voix pour la santé » se dit satisfait du travail déjà produit par les journalistes déjà formés en plaidoyer et va leur permettre de produire d’avantage d’article dans les médias sur la santé de la reproduction. D’après elle, pour atteindre leurs objectifs et avoir plus de cible, l’association compte élargir le travail dans d’autres régions du Sénégal pour ce qui est de la 2 éme phase du projet. Selon Mme Seck, la région de Matam, de Louga, de Diourbel et Kolda seront enrôlé très prochainement.
 

Khadija Séne - Flashinfos.net (Kaolack)


Le Redacteur