Il est prêt à tourner la page, dit-il. Dans un discours télévisé ce samedi matin, Ali Abdallah Saleh a eu ces mots : « J'en appelle à nos frères des Etats voisins et à l'alliance pour stopper leur agression, lever le blocus, ouvrir les aéroports et autoriser l'accès de l'aide alimentaire », et d’ajouter : nous pouvons traiter avec eux de manière positive.
En réponse la coalition menée par Riyad a salué l’initiative : elle « libérera le Yémen », dit-elle des « milices loyales à l'Iran ». la réaction des rebelles Houthis a été immédiate. Le mouvement armé dénonce un « coup de force » contre leur alliance et leur partenariat.
Cet appel de l’ex-président yéménite survient alors que ses partisans affrontent depuis quatre jours ceux qui étaient jusqu’ici des alliés, les Houthis. Des combats à l’arme lourde à Sanaa, la capitale, jusque dans les quartiers de la ville où résident justement de nombreux proches d’Ali Abdallah Saleh. Les deux camps sont pourtant officiellement alliés depuis qu'ils se sont emparés de Sanaa en septembre 2014.