La grogne monte d’un cran dans les rangs des superviseurs et Relais de la délégation générale pour la protection et la solidarité nationale dans la région de Ziguinchor. Ces derniers qui s’occupent de la supervision du paiement des bourses familiales au niveau des différentes communes de la région sud du pays, déclarent courir après cinq (5) mois d’arriérés de salaires. Aussi, montent-ils au créneau pour réclamer à la Caritas et à la délégation générale le paiement sans délais de leurs dus.
« Nous sommes 25 superviseurs dans les communes de la région de Ziguinchor à gagner le marché de l’Etat comme opérateurs sociaux, et 115 relais présents dans les villages. Mais, depuis décembre dernier, nous courons derrière nos salaires » s’indigne un des superviseurs qui s’est confié à flashinfos.net.
Et ce dernier d’en appeler au bon sens des responsable de ladite boite.
« De grâce que la délégation générale pour la protection et la solidarité nationale dirigée par madame Anta Sarr Diacko et le Registre national unique (RNU) nous payent notre argent parce que, nous sommes des pères et mères de familles » supplie-t-il sous le couvert de l’anonymat.
Notre interlocuteur poursuit en informant que leurs activités marchent au ralenti à cause de l’absence de moyens de transports depuis décembre dernier. « On est coincé parce qu’on devrait faire le déplacement dans chaque village de la région, mais le transport interne n’est plus assuré depuis décembre dernier. Vous vous rendez compte, on cri partout bourses de sécurités familiales, alors que ceux qui font transiter ces milliards vers les couches défavorisées, ont faim et soif » regrette-t-il.
Flashinfos.net