Le tribunal militaire avait rejeté les arguments de la défense d'Elor Azaria. Pour les juges, l'assaillant palestinien ne représentait plus de danger, sa mort était injustifiée et ils avaient condamné le soldat pour « homicide volontaire ».
Elor Azaria devait passer 18 mois en prison. Mais si le président Reuven Rivlin avait refusé de lui accorder la grâce, estimant que le jeune homme n'avait pas exprimé de remords, le chef d'état-major, lui, avait consenti une remise de peine de quatre mois au motif qu'Elor Azaria était sur ce qu'il qualifiait de « scène opérationnelle ».
En mars dernier, ce jeune Franco-Israélien avait bénéficié d'un nouvel aménagement : sa peine avait été réduite d'un tiers pour « bonne conduite ». Sa libération, prévue pour le 10 mai, a finalement été avancée de deux jours pour qu'il puisse assister au mariage de son frère.
Elor Azaria a été accueilli ce mardi par ses proches à son domicile dans la banlieue de Tel Aviv. Une banderole « Bienvenue à la maison, Elor le héros » avait été déployée. Sa libération a également été saluée par plusieurs ministres, à commencer par le chef du gouvernement. Benyamin Netanyahu s'est dit « heureux que cette affaire soit terminée ».