Le Fonds monétaire international (FMI) a fait savoir ce lundi qu’il suspendait tout nouveau programme d’aide financière au Sénégal tant que les autorités n’auraient pas rectifié les inexactitudes dans les données économiques transmises sous l’ancien gouvernement. Cette annéquence intervient après la suspension, en attente d’un audit, de la facilité de crédit de 1,8 milliard de dollars accordée au pays.
Un déséquilibre bien plus grave que prévu
Une récente vérification des finances publiques a révélé que la dette et le déficit budgétaire sénégalais étaient nettement supérieurs aux chiffres avancés par l’administration de l’ex-président Macky Sall. Cette divergence soulève des questions sur la transparence passée et complique les négociations avec les bailleurs de fonds.
"Pas de nouveau programme sans régularisation"
Interrogé par Reuters, Edward Gemayel, chef de mission du FMI pour le Sénégal, a été clair :
> « Nous ne pouvons pas discuter d’un nouveau programme avant d’avoir réglé la question des fausses déclarations. Mais une fois cela fait, le FMI pourra agir très, très vite. »
Si le ministre des Finances Cheikh Diba espérait un accord d’ici juin, le FMI se montre prudent, évitant de s’engager sur un calendrier. « Tout est possible », a concédé Gemayel, sans plus de précisions.
Un déséquilibre bien plus grave que prévu
Une récente vérification des finances publiques a révélé que la dette et le déficit budgétaire sénégalais étaient nettement supérieurs aux chiffres avancés par l’administration de l’ex-président Macky Sall. Cette divergence soulève des questions sur la transparence passée et complique les négociations avec les bailleurs de fonds.
"Pas de nouveau programme sans régularisation"
Interrogé par Reuters, Edward Gemayel, chef de mission du FMI pour le Sénégal, a été clair :
> « Nous ne pouvons pas discuter d’un nouveau programme avant d’avoir réglé la question des fausses déclarations. Mais une fois cela fait, le FMI pourra agir très, très vite. »
Si le ministre des Finances Cheikh Diba espérait un accord d’ici juin, le FMI se montre prudent, évitant de s’engager sur un calendrier. « Tout est possible », a concédé Gemayel, sans plus de précisions.