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Qui est Alimou Ba ?
J’ai fait mes études au collège de Djifanghor où j’ai eu mon Bfem. Après Djifanghor, j’ai été au Charles Lwanga où j’ai décroché mon Bac L. Après le Bac, je suis parti en France où j’ai fait des études de commerce pendant 5ans. Aujourd’hui, je travaille à la Société Générale au siège de Paris à la Défense où j’occupe les fonctions de Cadre dans Trade-Free-lins. Je m’occupe une dizaine d’années d’accompagner les majors du trading de matières premières dans le pétrole et le Gaz. Après dix années d’expérience en France, je souhaite concrétiser mon souhait de m’engager en politique pour servir Ziguinchor et la Casamance. Parce que Ziguinchor a besoin de relève…
Pourquoi pensez-vous que Ziguinchor a besoin de relève ?
Je parle de relève parce que je suis jeune et j’estime que les jeunes de la Casamance doivent s’engager en politique. Parce que c’est nous qui devons prendre cette région et nous engager en politique. On a beaucoup de chose à faire à Ziguinchor et les jeunes doivent être acteurs de tout ce qui est à faire. Donc, quand je parle de relève, j’estime que…je ne parle pas que de moi, je parle de toute la région de Casamance. C’est pourquoi autour de moi, je veux que les jeunes s’engagent et soutiennent ma candidature pour que notre jeunesse puisse servir à quelque chose dans la région. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre quand je parle de relève. Je ne parle pas de relève par rapport à ceux qui sont là. Les acteurs politiques de la région ont fait beaucoup de choses, il faut les remercier de ce qu’ils ont fait. Et c’est à nous aussi de nous engager et prendre nos jeunes frères pour qu’ils nous accompagnent dans ce projet pour la Casamance.
Sur les affiches, vous parlez de contribution qualitative pour une assemblée nationale au service du Sénégal et de la Diaspora. Parlez-nous un peu de cette contribution ?
La contribution, c’est l’Union Citoyenne qui est un parti qui a aujourd’hui investi des candidats dans plusieurs départements du Sénégal. Donc, nous contribuons et donnons de nos idées à travers le monde, dont la Diaspora où nous avons investi des candidats. Donc nous, nous contribuons, nous apportons nos idées pour le changement dont on a envie de mettre en place dans les différentes localités du monde : aux Etats-Unis, en Australie, en Afrique du Sud, en Europe…avec maintenant la Diaspora qui a droit à des députés qui sont 15 aujourd’hui ; c’est notre contribution. Donc, moi en tant que député de Ziguinchor, si je suis élu, ma contribution serait de jouer le rôle d’un vrai député. C’est-à-dire : contrôler l’action du gouvernement, voter les budgets, voter les lois et régalements, être le député du peuple, mais pas député d’un parti si je suis élu. Parce que, je suis investi par un parti c’est vrai, mais je finance ma campagne, je suis autonome et je ne suis pas dans une coalition où je suis choisi. Ce qui fait la différence avec certains partis que l’on connait. Il y’a beaucoup de gens qui sont frustrés, ils sont investis par le parti et ils n’auront pas de possibilité d’aller à l’encontre du parti s’ils sont à l’assemblée nationale. Aujourd’hui, je pense que c’est ce qui fait la différence entre moi et les autres. Avec toute l’expérience que j’ai acquis à l’étranger, les carnets d’adresse que j’ai, je suis capable aujourd’hui de monter un projet pour la jeunesse de Ziguinchor, pour la ville de Ziguinchor, pour créer des emplois et collecter des fonds. Je sais le faire. Aussi, j’ai des contacts qui peuvent nous aider sur le côté éducatif, santé, enfance et du solaire aussi. Moi, je suis pour le solaire. Je pense que, on a une centrale électrique à Boutoute qu’on peut remplacer par une centrale solaire. Parce que, celui de Bokel ou de Malicounda, ces deux centrales solaires ont une capacité qui peut alimenter une ville. Donc, aujourd’hui, c’est faisable. Il faut une volonté politique et des partenaires solides publiques privés qui peuvent investir. Notre contribution, c’est apporter du neuf, un changement, peser, contrôler l’action du gouvernement. C’est pour cela qu’on a décidé d’aller tout seul aux élections législatives, pas avec Benno Bok Yakaar sachant qu’on est un parti de la mouvance présidentielle et qu’on soutient le président de la république Macky Sall dans ce qu’il fait. On soutient les projets du plan Sénégal Emergent.
Ici à Ziguinchor, qu’est-ce qui ne marche pas au point que vous veniez en sauveur ?
Moi, je ne dirais pas que ça ne marche pas. Je suis motivé juste par l’engagement que doit avoir les jeunes comme moi pour entrer en politique. Et une fois cela, je me sers de mon expérience parce qu’avec l’expérience que j’ai acquis pendant des années à l’étranger, en Europe, aux Etats-Unis en Asie, je pense que, j’ai une autre vision de la politique du développement. C’est la valeur ajoutée que je veux apporter. Un nouveau député qui a du travail, qui a un métier, qui n’est pas politicien professionnel. Mon boulot n’est pas politicien. J’ai un travail, je suis absent de Ziguinchor et je suis tous les trois mois au Sénégal et à Ziguinchor et pour des raisons professionnelles. Comme n’importe qui de Ziguinchor qui travaille à Tamba, à Saint-Louis, ou ailleurs…
On peut dire aussi que votre candidature est motivée par le type de député que Ziguinchor avait ?
Moi, je pense que depuis des années, j’ai vécu à Ziguinchor…Les députés de Ziguinchor doivent peser plus. La Casamance a plus de besoins que toutes les autres régions, malgré qu’on est verte, qu’on a tout ce que vous voulez…Parce qu’aujourd’hui, les besoins sont énormes. J’ai fait un peu un tour dans les villages, il y’a beaucoup de familles qui ne mangent pas le soir et ils me l’ont dit. C’est des choses qui n’existaient pas avant. Et, je ne sais pas quelle est l’action qui est menée par ces élus de Ziguinchor auprès du président de la république ou du gouvernement, ou de l’assemblée nationale. Je pense qu’ils doivent relayer ce message et apporter des solutions. A mon avis, il y’a des solutions, maintenant est-ce que ça a été relayé et pris en compte ? Il faut qu’on sache qu’est-ce qui a été fait. Avec le conflit Casamançais, c’était très dur. Toutes ces querelles qui ont eu, ça ne nous aide. C’est pour ça que je pense que je peux apporter un plus avec les bailleurs de fonds. Il faut que le député de Ziguinchor arrive à demander plus à l’Etat, des appuis pour que les populations puissent sortir de ces difficultés. C’est ma vision du député de Ziguinchor parce qu’on a connu la guerre et franchement c’est dur. Contrairement aux autres régions. Donc aujourd’hui, on doit avoir un plan Marchal. Tous les appuis de l’Etat doivent être là.
Face à de grandes coalitions de la mouvance et celle de l’opposition, pensez-vous que ça sera facile pour vous à Ziguinchor ?
Moi, je ne dirais pas facile ou difficile. Je ne parlerai pas sur ces termes-là. Nous, on est présent à Ziguinchor et comptons massifier et parler aux populations parce qu’on a un projet, on a un programme. Pour nous, c’est l’essentiel. On respecte nos adversaires politiques. Je pense que nous, on a un rôle à jouer et que le parti est nouveau à Ziguinchor et malgré tout on compte beaucoup d’adhérents. Ce qu’il y’a dans les autres partis, les frustrations nous profite car nous recevons tous les jours du monde…, des gens qui nous parlent de leurs frustrations. On a notre part à avoir dans ces élections. On a espoir que notre travail va payer.
Qu’est-ce qui différencie le candidat Alimou Ba aux autres ?
Mon expérience, ma connaissance du terrain. Parce que même si je ne suis pas à Ziguinchor, mais j’ai vécu à Ziguinchor. J’ai fait mon enfance ici, je connais bien le terroir. Et ma différence avec les autres candidats, j’estime que j’ai une bonne expérience professionnelle surtout, je pense que c’est très important. C’est ce que je veux véhiculer aux jeunes surtout de Ziguinchor. Et je voudrais les faire rêver aussi. Parce que c’est permis le rêve. Qu’ils sachent qu’ils peuvent réussir à travers ma personne, qu’ils sachent que tout est possible dans la vie.
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