Gabriel Attal va donc rester encore pour un temps indéterminé à Matignon, « afin d’assurer la stabilité du pays », a annoncé le palais présidentiel à la mi-journée.
Réélu dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, le chef du gouvernement avait annoncé dimanche soir à l’issue du second tour des élections législatives anticipées, marqué par une victoire de la gauche et un net recul du camp présidentiel, qu’il remettrait sa démission sans exclure de poursuivre sa tâche « aussi longtemps que le devoir l’exigera ».
La présidence précise qu’Emmanuel Macron l’a remercié « pour les campagnes des élections européennes et législatives qu’il a menées. »
Hostile à la dissolution décidée le 9 juin par le chef de l’État au soir de la déroute de la liste présidentielle aux élections européennes, Gabriel Attal a depuis marqué ses distances avec Emmanuel Macron, jusqu’à acter une forme de rupture dimanche soir. « Cette dissolution, je ne l’ai pas choisie, mais j’ai refusé de la subir », a-t-il souligné lors d’une allocution à Matignon.
Emmanuel Macron ne tient plus ses troupes
Une émancipation par rapport au chef de l’État qu’un parlementaire interprète en déclarant qu’il « pense à 2027 et se positionne », relate Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.
Réélu dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, le chef du gouvernement avait annoncé dimanche soir à l’issue du second tour des élections législatives anticipées, marqué par une victoire de la gauche et un net recul du camp présidentiel, qu’il remettrait sa démission sans exclure de poursuivre sa tâche « aussi longtemps que le devoir l’exigera ».
La présidence précise qu’Emmanuel Macron l’a remercié « pour les campagnes des élections européennes et législatives qu’il a menées. »
Hostile à la dissolution décidée le 9 juin par le chef de l’État au soir de la déroute de la liste présidentielle aux élections européennes, Gabriel Attal a depuis marqué ses distances avec Emmanuel Macron, jusqu’à acter une forme de rupture dimanche soir. « Cette dissolution, je ne l’ai pas choisie, mais j’ai refusé de la subir », a-t-il souligné lors d’une allocution à Matignon.
Emmanuel Macron ne tient plus ses troupes
Une émancipation par rapport au chef de l’État qu’un parlementaire interprète en déclarant qu’il « pense à 2027 et se positionne », relate Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.