
Dix (10) animateurs de la Case des Tout Petits qui ont manifesté ce lundi dans la matinée devant les grilles du Palais avant d’être transférés au commissariat du Plateau viennent d’être libérés quasiment à l’heure de la rupture du jeun. Ils en ont après pour promesses non tenues dont l’insertion à la Fonction publique promise depuis plusieurs années.
Le trésorier général du Sudes, Doudou Ndiaye, joint par Senego estime que ces animateurs sont dans leurs droits. « quand l’Etat a créé la Case des Tout Petits, ils ne pouvaient pas payer ni faire des contrats à durée indéterminée d’où un problème de personnel. Il a saisi la communauté pour le recrutement de bénévoles pendant deux ans, à charge de leur faire une formation qualificative qui va aboutir à des recrutements en bonne et due forme », révèle ainsi Doudou Ndiaye.
Plus de 200 agents en souffrance
« En 2012, ils ont formé 200 enseignants et en 2017, c’est encore 219 qui ont été formés pour un total de 419 formés et intégrés. Cependant, il y a plus de 200 qui n’ont pas été dans les mêmes conditions. Pire, l’Etat a affirmé avoir arrêté la formation qualificative depuis 2011. N’aynat pas été reçu par leur tutrice Thérèse Faye, la frustration aidant, ils ont organisé une marche devant le palais pour que le président de la République soit imprégné de leur situation. Ce qui est assez dramatique, sur les 10 arrêtés, neuf sont des femmes dont deux qui allaitent des bébés de deux mois », s’indigne le syndicaliste.
A l’en croire, « même s’ils sont libérés, la lutte continue et on va se battre à leurs côtés pour qu’ils soient intégrés dans la Fonction publique pour les jeunes et aussi qu’ils soient décisionnaires pour les plus âgés », dit-il.