
À la Maison d’arrêt et de correction de Tamba, les femmes détenues sont à l’étroit. Elles sont 28 pour deux cellules, constate Voxpopuli, qui signale que les prisonnières vivent dans des conditions qui ne respectent pas les normes de l’Onu en la matière. Ce constat n’a pas échappé à la délégation composée du Haut-commissariat des nations-Unies aux droits de l’homme, de l’Observatoire national des lieux de privation de liberté et l’Association des femmes juristes, qui était en visite à la Mac de Tamba hier, mercredi 30 mai.
«Les longues détentions préventives ont bien diminué et les relations entre personnels de l’administration pénitentiaire et les prisonniers sont de bonnes relations. Cependant, des choses restent à améliorer, notamment l’étroitesse des lieux et certaines conditions de détention», signale Aminata Kébé du Haut-commissariat de l’Onu pour les droits de l’homme.
La question est plus prégnante pour les prisonnières. «Il arrive que des femmes donnent naissance dans les prisons et ont par ailleurs besoin d’une prise en charge spécifique. Or les règles minimales des Nations-Unies demandent que les femmes soient mises dans des conditions adéquates parce qu’elles ont des besoins spécifiques», rappelle Aminata Kébé.