Vous êtes conducteur, vous êtes en partance pour Touba et vous voulez revenir sains et saufs vous et vos passagers, suivez scrupuleusement les conseils du lieutenant-colonel Moussa Niang du Groupement national des Sapeurs-Pompiers. En effet, à chaque année, la grande ferveur religieuse qui s’empare de la ville sainte durant la période du Magal, est ponctuellement endeuillée par les accidents qui emportent de nombreuses vies humaines sur les routes qui mènent à Touba.
4 ans, environ 300 accidents, plus de 72 morts
En effet, ces derniers 4 ans, au moins 72 personnes ont trouvé la mort dans environ 300 accidents sur les routes qui mènent au Magal. En 2015, le bilan définitif de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers avait fait état de 129 accidents de la circulation, 701 victimes et 20 corps sans vie dont les 17 cas de morts sont des accidents de la circulation. En 2014, 12 citoyens sénégalais avaient péri dans 113 accidents qui ont fait 395 victimes.
Le carnage de Khombole: «Plus jamais ça »!
En 2013, le bilan était encore plus macabre. Ce fut l’année où un bus, dont chauffeur s’était endormi au volant, est entré en collision avec un minicar, faisant 18 morts et 10 blessés graves sur le coup à Khombole. Au total, 26 pèlerins ont trouvé la mort sur la route du Magal dans 29 accidents, cette année là. Et 88 blessés avaient été dénombrés. En 2012, 25 accidents, 17 morts et 280 blessés ont été enregistrés par la gendarmerie sur la route de Touba.
Comment vendanger sa vie et celle des autres
L’irrespect du code de la route, la fatigue et l’indiscipline sont autant de facteurs qui ont suscité ce carnage. «Ces 3 à 4 dernière années, il y a eu des accidents graves. Il faut se rappeler de l’accident qui s’est passé à l’entrée de Khombole et qui avait fait 18 morts sur le coup en 2014. Un car Ndiaga Ndiaye qui retournait sur Dakar et qui, malheureusement, a croisé un bus qui transportait des pèlerins. Voilà ces genres d’accidents qu’on peut éviter en roulant tout doucement et en respectant le code de la route», regrette le lieutenant colonel Moussa Niang.
Bien réviser sa voiture, respecter le code, être patient
Il existe pourtant des gestes simples dont l’observance par les conducteurs, peuvent éviter ou réduire substantiellement ce bain de sang. Et le lieutenant Colonel Moussa Niang, du Groupement Mobile des Sapeurs-pompiers les liste aux chauffeurs. «Avant de partir, je demanderai aux usagers de préparer d’abord leurs véhicules. Qu’ils vérifient les organes de leur voiture afin qu’ils n’aient pas de soucis majeurs dans la circulation», recommande le soldat du feu. Ensuite, Et, puisque la grande majorité des pèlerins converge en même temps vers la ville sainte, les voies deviennent vite saturées. C’est pourquoi, il recommande aux conducteurs, «la patience, la tolérance, le respect du code de la route».
Se reposer, éviter les surcharges et dépassements dangereux
Les chauffeurs, notamment des transports en commun, se doivent d’éviter la surcharge et ne surtout pas faire de dépassements dangereux sur la chaussée. «C’est vrai que les gens vont un peu durer dans les files, mais l’idée de faire des dépassements dangereux est strictement déconseillé. Doubler une voiture pour gagner 150 à 200 mètres et risquer sa vie et celles de ses passagers ça n’en vaut pas la peine», alerte l’homme de tenue. Ensuite, les conducteurs doivent prendre le temps de se reposer, surtout quand ils sont fatigués. Ne surtout pas forcer. «Il faut procéder à des pauses d’une dizaine voire une quinzaine de minutes. Respecter les consignes des services de sécurité sur la route».
Rouler doucement éviter les motos
Durant le Magal, la voie du retour est parfois bien moins bouchée que celle de l’aller. Ce qui pousse certains transporteurs ou conducteurs à rouler à très vive allure pour rejoindre vite Dakar, et pouvoir prendre d’autres clients. A ceux là aussi, le pompier leur demande de «rouler doucement afin d’éviter tout accident». Aux usagers de deux roues qui tiennent à leur vie, le Lieutenant colonel Niang recommande de surseoir à ce mode de transport durant la période du magal. «Parce que ces deux roues, particulièrement les Jakarta, constituent un danger permanent», alerte-t-il.
Davantage de prudence sur ces axes dangereux
Aussi, sur la route du Magal, il y a des axes routiers qui sont plus accidentogènes que d’autres. Axes sur lesquelles les conducteurs doivent rouler encore plus prudemment que les autres et s’armer de vigilance. «Les axes routiers les plus fréquentés sont l’axe Dakar-Thiès-Bambey-Touba. Chaque année, on y enregistre des accidents et parfois des accidents très graves avec mort d’homme. Mais aussi l’axe Saint Louis-Louga-Tivaouane-Khombole. Là aussi, on enregistre pas mal d’accidents de la circulation surtout avec les véhicules de transport en commun. Et sur l’axe Kayel-Mbar aussi. Avec la dégradation de la voie, il y a pas mal de renversement de véhicules sur cet axe. Vraiment, nous demandons aux usagers de la route de faire très doucement et d’éviter les excès de vitesse. Parce parfois il y a des animaux qui traversent la voie. En somme, ce sont là les axes les plus accidentogènes.
«Si les usagers respectent ces conseils...»
En tout cas, assure le pompier, «si les usagers de la route respectent ces conseils, à l’aller comme au retour, ils pourraient voyager tranquillement». Et le slogan “zéro accident” pourrait devenir une réalité.
4 ans, environ 300 accidents, plus de 72 morts
En effet, ces derniers 4 ans, au moins 72 personnes ont trouvé la mort dans environ 300 accidents sur les routes qui mènent au Magal. En 2015, le bilan définitif de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers avait fait état de 129 accidents de la circulation, 701 victimes et 20 corps sans vie dont les 17 cas de morts sont des accidents de la circulation. En 2014, 12 citoyens sénégalais avaient péri dans 113 accidents qui ont fait 395 victimes.
Le carnage de Khombole: «Plus jamais ça »!
En 2013, le bilan était encore plus macabre. Ce fut l’année où un bus, dont chauffeur s’était endormi au volant, est entré en collision avec un minicar, faisant 18 morts et 10 blessés graves sur le coup à Khombole. Au total, 26 pèlerins ont trouvé la mort sur la route du Magal dans 29 accidents, cette année là. Et 88 blessés avaient été dénombrés. En 2012, 25 accidents, 17 morts et 280 blessés ont été enregistrés par la gendarmerie sur la route de Touba.
Comment vendanger sa vie et celle des autres
L’irrespect du code de la route, la fatigue et l’indiscipline sont autant de facteurs qui ont suscité ce carnage. «Ces 3 à 4 dernière années, il y a eu des accidents graves. Il faut se rappeler de l’accident qui s’est passé à l’entrée de Khombole et qui avait fait 18 morts sur le coup en 2014. Un car Ndiaga Ndiaye qui retournait sur Dakar et qui, malheureusement, a croisé un bus qui transportait des pèlerins. Voilà ces genres d’accidents qu’on peut éviter en roulant tout doucement et en respectant le code de la route», regrette le lieutenant colonel Moussa Niang.
Bien réviser sa voiture, respecter le code, être patient
Il existe pourtant des gestes simples dont l’observance par les conducteurs, peuvent éviter ou réduire substantiellement ce bain de sang. Et le lieutenant Colonel Moussa Niang, du Groupement Mobile des Sapeurs-pompiers les liste aux chauffeurs. «Avant de partir, je demanderai aux usagers de préparer d’abord leurs véhicules. Qu’ils vérifient les organes de leur voiture afin qu’ils n’aient pas de soucis majeurs dans la circulation», recommande le soldat du feu. Ensuite, Et, puisque la grande majorité des pèlerins converge en même temps vers la ville sainte, les voies deviennent vite saturées. C’est pourquoi, il recommande aux conducteurs, «la patience, la tolérance, le respect du code de la route».
Se reposer, éviter les surcharges et dépassements dangereux
Les chauffeurs, notamment des transports en commun, se doivent d’éviter la surcharge et ne surtout pas faire de dépassements dangereux sur la chaussée. «C’est vrai que les gens vont un peu durer dans les files, mais l’idée de faire des dépassements dangereux est strictement déconseillé. Doubler une voiture pour gagner 150 à 200 mètres et risquer sa vie et celles de ses passagers ça n’en vaut pas la peine», alerte l’homme de tenue. Ensuite, les conducteurs doivent prendre le temps de se reposer, surtout quand ils sont fatigués. Ne surtout pas forcer. «Il faut procéder à des pauses d’une dizaine voire une quinzaine de minutes. Respecter les consignes des services de sécurité sur la route».
Rouler doucement éviter les motos
Durant le Magal, la voie du retour est parfois bien moins bouchée que celle de l’aller. Ce qui pousse certains transporteurs ou conducteurs à rouler à très vive allure pour rejoindre vite Dakar, et pouvoir prendre d’autres clients. A ceux là aussi, le pompier leur demande de «rouler doucement afin d’éviter tout accident». Aux usagers de deux roues qui tiennent à leur vie, le Lieutenant colonel Niang recommande de surseoir à ce mode de transport durant la période du magal. «Parce que ces deux roues, particulièrement les Jakarta, constituent un danger permanent», alerte-t-il.
Davantage de prudence sur ces axes dangereux
Aussi, sur la route du Magal, il y a des axes routiers qui sont plus accidentogènes que d’autres. Axes sur lesquelles les conducteurs doivent rouler encore plus prudemment que les autres et s’armer de vigilance. «Les axes routiers les plus fréquentés sont l’axe Dakar-Thiès-Bambey-Touba. Chaque année, on y enregistre des accidents et parfois des accidents très graves avec mort d’homme. Mais aussi l’axe Saint Louis-Louga-Tivaouane-Khombole. Là aussi, on enregistre pas mal d’accidents de la circulation surtout avec les véhicules de transport en commun. Et sur l’axe Kayel-Mbar aussi. Avec la dégradation de la voie, il y a pas mal de renversement de véhicules sur cet axe. Vraiment, nous demandons aux usagers de la route de faire très doucement et d’éviter les excès de vitesse. Parce parfois il y a des animaux qui traversent la voie. En somme, ce sont là les axes les plus accidentogènes.
«Si les usagers respectent ces conseils...»
En tout cas, assure le pompier, «si les usagers de la route respectent ces conseils, à l’aller comme au retour, ils pourraient voyager tranquillement». Et le slogan “zéro accident” pourrait devenir une réalité.