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Abdoul Aziz Diop, Madou Sall et Amadou Ndiaye s’en sont tirés aujourd’hui à bon compte devant la Cour Suprême. Relaxés par le juge d’appel, les complices présumés d’Aïda Ndiongue ont été «traînés» devant la haute juridiction par le pourvoi du Parquet général. Le Procureur général à chercher a incité la Cour Suprême à retenir non pas seulement un préjudice moral pour le délit d’escroquerie imputé à Aïda Ndiongue, mais aussi un préjudice matériel ; et par conséquent le sabre de la justice doit tomber sur la tête de Aïda Ndiongue, mais également sur celles de ses acolytes.
Abdoul Aziz Diop et Cie tout comme l’ancienne mairesse des Hlm ont, de leur côté, décrié le pourvoi du Parquet général qui n’a pas signifié son pourvoi dans les délais. Ils ont aussi décrié le pourvoi de l’agent judiciaire de l’Etat, également irrecevable selon toujours ces derniers.
Au final, la haute juridiction a écarté tous les moyens quasiment des avocats de la défense et écarté le pourvoi de l’agent judiciaire de l’Etat. Ne trouvant pas de «circonstances atténuantes à Aïda Ndiongue et estimant que le juge d’appel l’a condamnée à un an avec sursis par méconnaissances des textes, la Cour a condamné Aïda Ndiongue à un an ferme. Quant à Abdoul Aziz Diop et autres ils ont été écartés.
Cela repose encore une fois la cruauté de la justice. Voilà des pères de familles dont les noms ont été traînés dans la boue, qui ont été isolés de leurs proches de longs mois durant avant d’être totalement blanchis. Un emprisonnement qui ruine financièrement leurs familles, les met en marge de la société avec souvent une impossibilité de réintégrer leur ancien lieu de travail ou de trouver un financement pour des projets.
jotay.net
