Pour rappel, il y a un juste un an, dans les iles du département d’Oussouye, un conflit a éclaté entre les populations dites autochtones qui ont demandé aux « étrangers » de quitter leurs iles pour des raisons que ces derniers ignorent. Depuis lors, ces « étrangers » pourtant des sénégalais ne sont plus retournés dans ces iles, laissant derrière eux tous leurs biens.
C’est tout le sens que l’on peut donner à cet atelier organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF), qui a posé le débat, et échangé avec les participants venus de plusieurs localités de la Casamance et du Sénégal.
Selon l’animateur de ce débat, Martin Faye, cet atelier, quatrième du genre à travers le continent, « est venu à son heure au moment où, ce problème d’identité se pose avec acuité dans plusieurs zones du continent, surtout au Sénégal, et en Casamance en particulier ».
Pour Martin Faye, qui s’exprimait sur la problématique du regard de l’autre en présence de plusieurs chefs traditionnels, et coutumiers, « l’OIF a organisé cet atelier en Casamance pour essayer de trouver les cause réelles, mais aussi les stéréotypes pour enfin les combattre ».
D’après M. Faye, « souvent les autochtones et les allogènes sont en conflit pour des problèmes de terres, de propriétés entre autres. D’où la nécessité de tenir fréquemment des rencontres entre les deux parties afin de mettre un terme à ce fléau ».
« l’OIF a profité de ce festival koom koom pour organiser cet atelier pour parler les stéréotypes en casamance. Comment les autochtones perçoivent t ils les allogènes. Et comment les allogènes jettent ils leur regard sur les propriétaires. Mais aussi, il s’agit de travailler sur les préjugés, identifier les stéréotypes pour mieux pouvoir les combattre », explique Martin Faye, qui poursuit que l’OIF ne s’arrêtera pas là. Car, ajoute t il, « des campagnes d’information de masse seront tenues à travers la région naturelle de la Casamance pour discuter sur ce problème ».
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