En effet, pour le ministre porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, «le gouvernement s’est félicité de l’attitude responsable des syndicats et de leur forte volonté de mettre en œuvre le Pacte qui est conçu comme un bon document qui va permettre d’avoir un bon cadre pour un bon dialogue social. Nous avons la forte conviction que la stabilité sociale doit résulter de la qualité d’un dialogue sociale».
En outre, il a ajouté: «A l’issue des réunions, nous pouvons nous féliciter que le Sénégal détienne un mécanisme de dialogue social qui fonctionne très bien. Le gouvernement salue de la même manière tous les efforts réalisés par les syndicats».
Aussi, il a informé que le ministre du Travail est chargé de coordonner une série de réunions sectorielles, avant la tenue de la deuxième Conférence sociale qui devra porter sur les réformes dans le secteur des retraits. Mais aussi sur les questions relatives à l’enseignement supérieur avec les réformes qui ont été faites comme celle de la loi cadre entre autres».
L’absence de certaines centrales syndicales déplorée
Cependant, il faut noter que les syndicalistes ont ramé à contre courant des autorités. Les camarades de Sidiya Ndiaye ont déploré de nombreux manquements. Le Secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts), a ainsi dénoncé l’absence de certaines organisations syndicales à la rencontre. «Nous ne comprenons pas, pourquoi l’ensemble des organisations syndicales qui ont signé le Pacte ne sont pas conviés à cette réunion. Il y a plus de 14 syndicats absents. Ce qui pose un problème lorsqu’on veut la paix sociale», a-t-il regretté.
Sidiya Ndiaye n’a pas non plus manqué de déplorer les retards sur les subventions que l’Etat leur doit pour les besoins des élections de représentativité. «Nous avons aussi rappelé au Premier ministre le retard des subventions des centrales syndicales pour les élections. A ce sujet, nous n’avons reçu aucune information. C’est de l’opacité, et là nous serons vigilants sur cette question», a-t-il déclaré.
Le syndicaliste se veut catégorique : «Nous n’accepterons que les gens s’enferment pour se distribuer de l’argent. Ou bien qu’on se positionne la veille des élections pour s'allier avec des organisations syndicales avec des moyens financiers pour écraser d’autres. Nous ne l’accepterions pas et nous ne le tolérons pas».
«Pour le respect des accords, certes des efforts ont été faits. Mais, dit-il, il y a toujours des problèmes. Un accord qui a été signé doit être respecté».
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