e ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Dadouda Diallo, devra trancher. L’opposition réclame son arbitrage dans la querelle qui la divise au sujet du choix de ses plénipotentiaires pour les discussions avec le gouvernement sur le fichier électoral. Hier, mercredi 15 juin, les différents pôles en concurrence se sont retrouvés au siège de Bokk Gis Gis sans arriver à un consensus.
Initialement invitée à désigner 10 de ses représentants, au même titre que le majorité et les « non alignés », pour les discussions en question, l’opposition a déposé deux listes. Pour les pousser à s’entendre, le ministre de l’Intérieur a reporté la réunion inaugurale, leur a donné 48 heures pour harmoniser leurs positions et offert de désigner 15 représentants, au lieu de 10 comme les autres composantes du dialogue sur le fichier électorale. Mais le groupe conduit par le Pds d’un côté et celui dirigé par l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, Fada et Aliou Sow, de l’autre, n’ont pas trouvé la voie de l’unité.