EPINGLE PAR L'OFNAC POUR DETOURNEMENTS DE DENIERS PUBLICS : Le DG du Coud sur siège éjectable

Dans le domaine de la santé par exemple, le rapport a relevé des pratiques de «détournement de malades d’une structure publique vers un cabinet médical» sur fond de corruption.

Dans le domaine de l’éducation, les enquêtes ont mis en exergue des infractions de faux et usage de faux dans des documents scolaires, notamment les relevés de notes. Les éléments recuillis montrent l’implication dans ces faits d’élèves et de responsables d’établissements.

Au niveau du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), le rapport a décelé des «pratiques aux antipodes des régles d’exécutions des dépenses publiques, et des indices graves et concordants de détournement de deniers publics et d’escroquerie portant sur des deniers publics». «Ces pratiques éloignent le Coud de sa vocation fondamentale qui est d’assurer une gestion efficace des œuvres sociales pour l’épanouissement des étudiants», a indiqué Mme Keïta.

Ces mêmes faits ont été décelés au service des mines dans la délivrance des permis de conduire, au niveau du Centre des services fiscaux de Dakar-Liberté, dans le fonctionnement du goupe «Postefinance», de la Commune de Sébikotane, des «négligences graves préjudiciables» relevées dans un marché de la Pharmacie nationale d’approvisionnement.

«L’Ofnac remet son rapport à l'autorité judiciaire chargée des poursuites»

«L'Ofnac n'est pas une juridiction, mais une autorité administrative indépendante. Il remet son rapport à l'autorité judiciaire chargée des poursuites. Par conséquent, il n'y a pas encore de coupable tant que la justice ne s'est pas prononcée. Cela, même si nos enquêtes ont révélé des indices graves et concordant d'infractions à la loi pénale», a tenu à préciser la patronne de l'Ofnac.

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