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Le 5 mars dernier, la réunion du Bureau politique (Bp) du Parti socialiste (Ps) à la Maison Léopold Sédar Senghor débouchait sur des scènes de violences orchestrées par des militants du parti défavorables à Ousmane Tanor Dieng et supposés proches de Khalifa Sall. Des gens que le parti a qualifiés de «nervis recrutés pour semer le désordre et la violence».
Au sortir de cette rencontre qui n’a pu aller à son terme, car interrompu par les «assaillants», et face aux violences, le Ps, qui estimait que le pire a été évité de justesse, avait donné mandat à son Secrétaire général de saisir la justice. C’est ainsi qu’une plainte a été déposée auprès du procureur de la République par Ousmane Tanor Dieng contre les «fauteurs de troubles et leurs commanditaires».
Cette plainte a rapidement connu une suite - à travers un soit transmis du Parquet - et échu sur le bureau du patron de la Division des investigations criminelles (Dic) de la police. Ainsi, la machine policière a été mise en branle, dès le début du mois de mai. Et c’est d’abord des proches d’Ousmane Tanor Dieng, tous des témoins à charge, qui ont été entendus par la police. Il en a été ainsi du Secrétaire permanent du Ps, Cheikh Sèye, du chauffeur du ministre de l'Éducation Serigne Mbaye Thiam, ou encore du maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, et d’autres personnalités et militants du parti.
Et dans cette quête des «coupables» et des «donneurs d’ordre», la Dic est passée à l’étape supérieure au mois de juin en entamant les auditions des personnes supposées être auteurs des faits. Ou tout au moins, ceux qui ont été désignés par les témoins ou identifiés grâce aux images diffusées dans les médias. Ainsi, ce qu’on appelle au Ps les «boys de Khalifa», dont des proches et même des très proches du maire de Dakar, parmi lesquels son neveu, ont été entendus par la Dic.
Les faits de «tentatives de meurtre, tentatives d’assassinat, menaces de mort, troubles à l’ordre public, injures publiques…» visés
Une série d’auditions qui a poussé Khalifa Sall, par ailleurs Secrétaire à la vie politique du Ps, à rompre le silence pour demander à ce qu’on laisse tranquilles ces jeunes qui lui sont proches et qu’on le convoque lui, leur responsable. Ce qui devrait se faire, vu la tournure de cette affaire. Cela, dans la mesure où on annonce que Khalifa Sall sera bien auditionné, tout comme le maire de la Médina, Bamba Fall, supposé être aussi au cœur de l’affaire.
Et face à l’emballement de la machine policièro-judiciaire, des voix, et parfois pas des moindres, se sont élevées pour demander le retrait de la plainte du parti. Mais, s’il en est ainsi, c’est bien parce que les mis en cause dans ce dossier, si jamais la justice va au bout du processus, risquent gros, très gros même. En effet, au vu des faits visés par le procureur de la République dans le soit transmis notifié à la Dic, ce n’est ni plus ni moins que les Assises que les éventuels inculpés dans cette affaire risquent.
En effet, soufflent nos sources, l’enquête qui est en cours à la Dic pointe des faits d’une extrême gravité. A savoir tentatives de meurtre, tentatives d’assassinat, menaces de mort, troubles à l’ordre public, injures publiques, entre autres. Des faits qui pourraient mener les éventuels mis en cause vers un jugement devant la Chambre criminelle d’Assises de Dakar.
Et d’après nos sources, si beaucoup de responsables du parti s’activent, que ce soit publiquement ou en coulisses, c’est parce qu’ils sont conscients des dégâts qui pourraient résulter d’une telle issue dans ce dossier. Surtout que la plainte visant les auteurs des faits et leurs commanditaires, de hauts responsables du Ps, dont des militants ou proches figurent dans la cohorte de personnes visées par les enquêteurs, pourraient aussi être inculpés. Et eux aussi pourraient être renvoyés devant la juridiction de jugement pour «complicité» dans ce qui risquerait d’être un retentissant procès criminel dans les rangs du Parti socialiste.
Flashinfos.net
Au sortir de cette rencontre qui n’a pu aller à son terme, car interrompu par les «assaillants», et face aux violences, le Ps, qui estimait que le pire a été évité de justesse, avait donné mandat à son Secrétaire général de saisir la justice. C’est ainsi qu’une plainte a été déposée auprès du procureur de la République par Ousmane Tanor Dieng contre les «fauteurs de troubles et leurs commanditaires».
Cette plainte a rapidement connu une suite - à travers un soit transmis du Parquet - et échu sur le bureau du patron de la Division des investigations criminelles (Dic) de la police. Ainsi, la machine policière a été mise en branle, dès le début du mois de mai. Et c’est d’abord des proches d’Ousmane Tanor Dieng, tous des témoins à charge, qui ont été entendus par la police. Il en a été ainsi du Secrétaire permanent du Ps, Cheikh Sèye, du chauffeur du ministre de l'Éducation Serigne Mbaye Thiam, ou encore du maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, et d’autres personnalités et militants du parti.
Et dans cette quête des «coupables» et des «donneurs d’ordre», la Dic est passée à l’étape supérieure au mois de juin en entamant les auditions des personnes supposées être auteurs des faits. Ou tout au moins, ceux qui ont été désignés par les témoins ou identifiés grâce aux images diffusées dans les médias. Ainsi, ce qu’on appelle au Ps les «boys de Khalifa», dont des proches et même des très proches du maire de Dakar, parmi lesquels son neveu, ont été entendus par la Dic.
Les faits de «tentatives de meurtre, tentatives d’assassinat, menaces de mort, troubles à l’ordre public, injures publiques…» visés
Une série d’auditions qui a poussé Khalifa Sall, par ailleurs Secrétaire à la vie politique du Ps, à rompre le silence pour demander à ce qu’on laisse tranquilles ces jeunes qui lui sont proches et qu’on le convoque lui, leur responsable. Ce qui devrait se faire, vu la tournure de cette affaire. Cela, dans la mesure où on annonce que Khalifa Sall sera bien auditionné, tout comme le maire de la Médina, Bamba Fall, supposé être aussi au cœur de l’affaire.
Et face à l’emballement de la machine policièro-judiciaire, des voix, et parfois pas des moindres, se sont élevées pour demander le retrait de la plainte du parti. Mais, s’il en est ainsi, c’est bien parce que les mis en cause dans ce dossier, si jamais la justice va au bout du processus, risquent gros, très gros même. En effet, au vu des faits visés par le procureur de la République dans le soit transmis notifié à la Dic, ce n’est ni plus ni moins que les Assises que les éventuels inculpés dans cette affaire risquent.
En effet, soufflent nos sources, l’enquête qui est en cours à la Dic pointe des faits d’une extrême gravité. A savoir tentatives de meurtre, tentatives d’assassinat, menaces de mort, troubles à l’ordre public, injures publiques, entre autres. Des faits qui pourraient mener les éventuels mis en cause vers un jugement devant la Chambre criminelle d’Assises de Dakar.
Et d’après nos sources, si beaucoup de responsables du parti s’activent, que ce soit publiquement ou en coulisses, c’est parce qu’ils sont conscients des dégâts qui pourraient résulter d’une telle issue dans ce dossier. Surtout que la plainte visant les auteurs des faits et leurs commanditaires, de hauts responsables du Ps, dont des militants ou proches figurent dans la cohorte de personnes visées par les enquêteurs, pourraient aussi être inculpés. Et eux aussi pourraient être renvoyés devant la juridiction de jugement pour «complicité» dans ce qui risquerait d’être un retentissant procès criminel dans les rangs du Parti socialiste.
Flashinfos.net
