Menu

France : Attaque au couteau à la gare de Marseille, deux morts

Dimanche 1 Octobre 2017


Un homme a tué deux femmes au couteau sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille, dimanche 1er octobre vers 13h45 (heure locale) avant d'être abattu par des militaires, a annoncé le préfet de police. La gare a été évacuée. Le parquet de Paris annonce l’ouverture d’une enquête en flagrance pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste.


« Deux victimes sont décédées par arme blanche », a déclaré le préfet de police Olivier de Mazières. La première victime qui a été égorgée est morte sur le coup, la deuxième a été poignardée au thorax et à l’abdomen, elle est décédée un peu plus tard des suites de ses blessures. L'une d'entre elles était âgée d'une vingtaine d'années. Les deux victimes sont en cours d’identification.

L'assaillant aurait crié « Allahou Akbar » (« Dieu est le plus grand ») selon une source proche de l'enquête, qui confirme la piste terroriste. L'homme âgé entre 25 et 30 ans a agi seul. Il était armé de deux couteaux, l’un a été retrouvé sur le lieu du meurtre, l'autre a été abandonné plus loin. Il a été neutralisé et abattu par les militaires de l'opération Sentinelle qui patrouillaient autour de la gare. L’assaillant n’avait pas de papiers d'identité sur lui, selon le quotidien La Provence. La police est en train de prélèver ses empreintes pour les comparer sur le fichier national.

Il y a eu un mouvement de panique à l'intérieur de la gare qui était bondée en ce début d'après-midi. Les forces de l'ordre ont demandé aux Marseillais d'éviter le secteur de la gare, dont tous les accès ont été fermés, une importante opération policière étant toujours en cours. Un cordon de sécurité empêche tout accès à la gare. La police scientifique travaille sur les lieux.
 

Des opérations de déminage ont eu lieu. Le trafic SNCF est totalement interrompu. Les voyageurs qui devaient prendre un train ont été évacués. Ceux qui devaient arriver gare St-Charles sont bloqués dans une quinzaine de trains.

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a annoncé qu'il se rendait au plus vite sur place. Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, assure sur Twitter une « mobilisation totale de l'Etat aux côtés des Marseillais ».

« Prenons ces actes barbares pour ce qu'ils sont : des actes de guerre, et non des crimes de droit commun », a tweeté Marine Le Pen, la présidente du Front national.

« La tragédie de Marseille nous rappelle que l'état d'urgence reste nécessaire. Il ne peut ni être levé ni banalisé dans une loi ordinaire », a tweeté de son côté Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France.

« Tout mon soutien aux proches des deux victimes. Les Parisiens sont aux côtés des Marseillais. Nous pensons très fort à vous » a tweeté Anne Hidalgo, maire de Paris.

« Marseille pleure avec ses pauvres victimes. L'assassin aussi répugnant que ses motifs » a tweeté plus tardivement Jean-Luc Mélenchon, patron de La France insoumise et député de Marseille.


Le Redacteur

Nouveau commentaire :

ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | POEPLE | CONTRIBUTION | TV & RADIO








Flux RSS