Le candidat républicain s'est engagé lundi à imposer un "filtrage extrêmement poussé" des migrants pour lutter contre le terrorisme. Selon l'équipe de campagne de Hillary Clinton, cette proposition est "un subterfuge".
Pas un jour ne passe sans que les propos de Donald Trump suscitent la polémique. Derniers en date: ceux concernant son plan de lutte contre le terrorisme islamique international. Faisant à plusieurs reprises un parallèle avec l'époque de la Guerre froide, le Républicain a promis lundi un "filtrage extrême" des immigrants pour protéger les Etats-Unis.
"Comme nous avons gagné la guerre froide en partie en exposant les maux du communisme et les vertus du marché libre, nous devons l'emporter sur l'idéologie de l'islam radical", a insisté le républicain dans un discours à Youngstown, dans l'Ohio. En baisse actuellement dans les sondages face à la démocrate Hillary Clinton, il a insisté sur le besoin d'une "nouvelle approche" et a promis de mettre immédiatement fin à la stratégie actuelle d'"édification des nations" s'il entrait à la Maison Blanche. "Mon administration poursuivra des opérations militaires conjointes et de coalition pour détruire l'Etat islamique ", a affirmé l'homme d'affaires.
Comparaison avec la guerre froide
"En tant que président, j'appellerai à une conférence internationale" visant à arrêter l'expansion de l'islam radical, a-t-il ajouté. "Nous travaillerons avec tous ceux qui reconnaissent que cette idéologie de la mort doit être anéantie".