La libération du fils de l’ancien président de la République par une grâce a mis les animateurs de la Plateforme «Avenir Senegaal bi ñu bëg» dans tous ses états. Face à la presse, hier, Me Mame Adama Guèye et ses camarades ont dénoncé le "deal" qui a suivi la grâce accordée à Karim Wade, avec l’implication du Qatar. Ils ont rejeté en bloc "tout l'argumentaire mis en avant, à grand renfort de contorsion sémantique et judiciaire, pour faire passer ce qui n'est qu'un énième reniement, comme un acte humanitaire ou une exigence sociologique et religieuse.
Pour eux, "depuis plusieurs mois, tous les actes posés par le pouvoir avaient pour effet de converger vers la mise en place des 'conditions de la libération' de Karim Wade, conditions dont le principal concerné a lui-même parlé dans sa déclaration". «Les marchandages et tractations politico-financières menées entre Dakar et Doha, un axe de coopération devenu subitement privilégié, au point de justifier plusieurs déplacements du ministre de la Justice du Sénégal et du Procureur du Qatar, ainsi que la signature d'une convention sur la lutte contre la corruption, ont fini de convaincre le peuple sénégalais que le pouvoir l'a mené en bateau et a négocié la libération de Karim Wade avec une puissance étrangère agissant pour le compte de groupes jusqu'ici inconnus», a asséné Ndèye Fatou Ndiaye Diop, membre de de ladite Plateforme. L'implication du Qatar fortement dénoncée «L'envol du jet privé qatari, avec à son bord Karim Wade et le procureur du Qatar, est la preuve manifeste de l'implication de ce pays dans les affaires politico-judiciaires sénégalaises», a-t-elle ajouté. Avec cette libération «négociée» de Karim Wade, «Avenir Senegaal bi ñu bëg» dit ne plus croire à la bonne gouvernance que prône le Président Macky Sall. En plus de la Crei, «Avenir Senegaal bi ñu bëg» a rappelé que l'Inspection générale d'État, dans le «Rapport public sur l'État de la gouvernance et de la reddition des comptes», de juillet 2014 (pp.119-121), a révélé, en ce qui concerne la gestion de l'Anoci, entre 2004 à 2009, que cette agence est un «cas illustratif de mal-gouvernance financière». «Parmi les actes de délinquance évoqués, figurent : Des infrastructures hôtelières et des villas présidentielles budgétisées à 26 milliards et jamais réalisées ; Le défaut de mise en concurrence dans la rénovation de l’Hôtel King Fahd Palace (ex-Méridien Président) sur financement du Royaume d’Arabie saoudite, pour un montant de 5 353 442 806 francs Cfa ; La location du bateau-hôtel "MSC-Musica", loué à 5 903 613 000 francs Cfa ; L'utilisation de la carte de crédit de l'Anoci, du 22 août 2005 au 28 août 2007, pour honorer un montant total de dépenses de 275.808.568 francs Cfa. C'est cet homme qui était au cœur du système de prédation ayant permis le pillage de notre pays pendant 12 ans que le Président Macky Sall a libéré», rappellent Me Mame Adama Guèye et compagnie. «Le pouvoir s'est discrédité aux yeux de l'opinion nationale et de la communauté internationale»
Poursuivant leur long réquisitoire contre le Président Sall, ces derniers d'enfoncer le clou : "Le président de la République est revenu sur tous ses engagements sur la rupture dans le mode de gouvernance de ses prédécesseurs et la refondation des institutions. Après avoir foulé au pied la Charte de gouvernance démocratique des Assises nationales, renié sa parole sur la réduction de son mandat, bradé les uns après les autres les infrastructures constituant le patrimoine économique national, livré le pétrole et la gaz récemment découverts au Sénégal à une nébuleuse politico-affairiste au Sénégal et à l'étranger, il a maintenant sacrifié le peu de crédibilité qui restait dans son discours sur la traque des biens mal acquis et la lutte contre la corruption". D'après les animateurs de la Plateforme précitée, "le pouvoir s'est lui-même discrédité aux yeux de l'opinion nationale et de la communauté internationale quant à sa capacité à mettre la patrie au dessus de toute autre forme d'organisation, notamment le parti, le clan et les réseaux nationaux et internationaux de clients". La Plateforme Avenir «Senegaal bi ñu bëg» de souligner à l'endroit du Président Macky Sall que la poursuite de la traque des biens supposés mal acquis "demeure une demande sociale impérieuse". «C'est pourquoi la Plateforme, d'une part, exige un traitement diligent de la fameuse liste des 24 autres suspects, et d'autre part, invite les autorités à rendre public le détail du recouvrement des 50 milliards de F Cfa annoncés par le ministre de la Justice et à tenir le peuple sénégalais informé sur le détail et l'avancement des toutes les opérations de recouvrement des deniers publics à la suite des premières condamnations», a dit Cheikh Tidiane Dièye.
Flashinfos.net
Pour eux, "depuis plusieurs mois, tous les actes posés par le pouvoir avaient pour effet de converger vers la mise en place des 'conditions de la libération' de Karim Wade, conditions dont le principal concerné a lui-même parlé dans sa déclaration". «Les marchandages et tractations politico-financières menées entre Dakar et Doha, un axe de coopération devenu subitement privilégié, au point de justifier plusieurs déplacements du ministre de la Justice du Sénégal et du Procureur du Qatar, ainsi que la signature d'une convention sur la lutte contre la corruption, ont fini de convaincre le peuple sénégalais que le pouvoir l'a mené en bateau et a négocié la libération de Karim Wade avec une puissance étrangère agissant pour le compte de groupes jusqu'ici inconnus», a asséné Ndèye Fatou Ndiaye Diop, membre de de ladite Plateforme. L'implication du Qatar fortement dénoncée «L'envol du jet privé qatari, avec à son bord Karim Wade et le procureur du Qatar, est la preuve manifeste de l'implication de ce pays dans les affaires politico-judiciaires sénégalaises», a-t-elle ajouté. Avec cette libération «négociée» de Karim Wade, «Avenir Senegaal bi ñu bëg» dit ne plus croire à la bonne gouvernance que prône le Président Macky Sall. En plus de la Crei, «Avenir Senegaal bi ñu bëg» a rappelé que l'Inspection générale d'État, dans le «Rapport public sur l'État de la gouvernance et de la reddition des comptes», de juillet 2014 (pp.119-121), a révélé, en ce qui concerne la gestion de l'Anoci, entre 2004 à 2009, que cette agence est un «cas illustratif de mal-gouvernance financière». «Parmi les actes de délinquance évoqués, figurent : Des infrastructures hôtelières et des villas présidentielles budgétisées à 26 milliards et jamais réalisées ; Le défaut de mise en concurrence dans la rénovation de l’Hôtel King Fahd Palace (ex-Méridien Président) sur financement du Royaume d’Arabie saoudite, pour un montant de 5 353 442 806 francs Cfa ; La location du bateau-hôtel "MSC-Musica", loué à 5 903 613 000 francs Cfa ; L'utilisation de la carte de crédit de l'Anoci, du 22 août 2005 au 28 août 2007, pour honorer un montant total de dépenses de 275.808.568 francs Cfa. C'est cet homme qui était au cœur du système de prédation ayant permis le pillage de notre pays pendant 12 ans que le Président Macky Sall a libéré», rappellent Me Mame Adama Guèye et compagnie. «Le pouvoir s'est discrédité aux yeux de l'opinion nationale et de la communauté internationale»
Poursuivant leur long réquisitoire contre le Président Sall, ces derniers d'enfoncer le clou : "Le président de la République est revenu sur tous ses engagements sur la rupture dans le mode de gouvernance de ses prédécesseurs et la refondation des institutions. Après avoir foulé au pied la Charte de gouvernance démocratique des Assises nationales, renié sa parole sur la réduction de son mandat, bradé les uns après les autres les infrastructures constituant le patrimoine économique national, livré le pétrole et la gaz récemment découverts au Sénégal à une nébuleuse politico-affairiste au Sénégal et à l'étranger, il a maintenant sacrifié le peu de crédibilité qui restait dans son discours sur la traque des biens mal acquis et la lutte contre la corruption". D'après les animateurs de la Plateforme précitée, "le pouvoir s'est lui-même discrédité aux yeux de l'opinion nationale et de la communauté internationale quant à sa capacité à mettre la patrie au dessus de toute autre forme d'organisation, notamment le parti, le clan et les réseaux nationaux et internationaux de clients". La Plateforme Avenir «Senegaal bi ñu bëg» de souligner à l'endroit du Président Macky Sall que la poursuite de la traque des biens supposés mal acquis "demeure une demande sociale impérieuse". «C'est pourquoi la Plateforme, d'une part, exige un traitement diligent de la fameuse liste des 24 autres suspects, et d'autre part, invite les autorités à rendre public le détail du recouvrement des 50 milliards de F Cfa annoncés par le ministre de la Justice et à tenir le peuple sénégalais informé sur le détail et l'avancement des toutes les opérations de recouvrement des deniers publics à la suite des premières condamnations», a dit Cheikh Tidiane Dièye.
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