Les problèmes de développement de notre région sont étroitement liés à la mobilité des personnes, des biens et des services dans nos espaces .L’écoulement des productions est la condition sine qua non de l’épanouissement de nos populations, donc de l’émergence de nos entités, de notre pays in fine. La circulation de ces richesses est assurée depuis la base par des voies, que nous appelons ici veines, qui vont des pistes de production aux grandes artères routières, ferroviaires et maritimes. Ces voies de communication doivent être créées si elles n’existent pas encore, entretenues et/ou améliorées là où elles l’exigent.
Dans ce sens, tout le département de Goudomp jubile du fait des travaux en cours sur la RN6, communément appelée « Route du sud », unique voie qui traverse le territoire de bout en bout, grâce au financement américain / MCA-Sénégal. Cette route était dans un état de dégradation tel qu’elle était devenue un réel cauchemar et un stress permanent pour tout le monde. Son aspect hideux fait qu’elle ressemblait à un monstre étendu qu’il fallait affronter au cours des déplacements. Y voyager constituait un véritable défi car les voitures n’osaient pas se mesurer aux cyclomoteurs et aux vélos. Les transporteurs avaient déjà commencé à déserter le tronçon Ziguinchor-Kolda puisqu’ils y perdaient banalement toute une journée; et dans la douleur de surcroît. Spectacle désolant! D’ailleurs un vendeur d’une officine de pharmacie de la zone se confiait en moi en ces termes: « Actuellement, Pr BA, ce sont les antalgiques qui font le plus notre chiffre d’affaires puisque tous les voyageurs s’en procurent pour se soulager de la douleur à l’arrivée, afin de pouvoir dormir ».
Mais aujourd’hui la situation est tout autre; la route a complètement changé de visage. C’est la délivrance ! Son état actuel semble susciter de grands espoirs. Le trafic y devient de plus en plus fluide (en attendant l’achèvement de la construction de certains ponts et des bordures de la route par endroit), et, le temps de voyage Ziguinchor-Kolda se réduit à environ une heure.
En tout cas, toutes les populations rencontrées au cours de ma visite ne cessent de remercier le Président Macky Sall et de prier pour lui.
Ce qui fait la particularité du département de Goudomp, c’est que c’est une zone frontalière (elle fait frontière avec la Guinée Bissau) qui est coupée de sa capitale régionale, Sédhiou, par le fleuve Casamance. C’est pourquoi la réalisation du pont de Témento, qui se situe à la partie la plus réduite du fleuve, aiderait à résoudre ce problème. Ce département étant également une zone de haute production fruitière (mangues, agrumes, bananes, anacardes, ananas, palmistes…), la construction de pistes de développement faciliterait le drainage de ces produits vers (les grands axes routiers) la RN6 principalement, en vue de leur acheminent vers les grands centres urbains. Il s’agit principalement des axes de :
- Tanaff – Bissassou – Kandjénou - Guinée Bissau ;
- Tanaff - Farinn ou Koumoussi (Guinée Bissau) ;
- Sandingnèry – Karantaba – Diaring - Diop Counda ;
- Sandingnière – Karantaba – Diaring – Kéraconda – Kolibantang – Sobaly – bantandiang - Saré Téning (RN6) ;
- Le tronçon Baghère – Sandingnèry est à butimer ;
- Simbandi Balante – Athioufa – bani – Paris – Colane – Assoumoul - Ingoré (Guinée Bissau) ;
- Thiare – Dassilamé – Safana – Assoumoul - Ingoré (Guinée Bissau) ;
- Diattacounda – Djimbana – safana – Sémène – Sonaco - Ingoré (Guinée Bissau) ;
- Samine – Marfaye – Assoumoul - Ingoré (Guinée Bissau) ;
- Koungnara - RN6 ;
- Niafor - Niacounda (déjà fait) – Sina – Kougnara (à faire).
Ces deux axes routiers seront soutenus par trois ponts à savoir celui de Marsassoum, celui de Sédhiou et celui de Témento. Ces trois ponts constituent les trois piliers qui supportent le développement économique de toute la Casamance naturelle, à l’image des trois grosses pierres (ou supports) sur lesquelles tiennent les marmites dans nos sociétés.
Et d’ailleurs ce n’est pas le fait du hasard si le colon avait fait de Sédhiou la toute première capitale de la Casamance. Cela s’explique non seulement par sa position centrale au niveau de la région sud (Sédhiou est la capitale de la Moyenne Casamance) mais également par le fait que, de toutes les villes de la Casamance, Sédhiou est la plus proche de Dakar (Sédhiou est à environ 360 km de Dakar). Cette position devrait faire jouer à la capitale du Pakao (Sédhiou) un rôle moteur dans le développement de la Casamance, car elle en ferait la plaque tournante notamment avec le raccordement des départements de Bignona, de Ziguinchor et d’Oussouye d’une part par la boucle des Kalounayes à partir de l’axe Diéba – Ouonck - Coubanao (où un pont est nécessaire pour libérer le bras du fleuve) – Fintiock - Djiguinoum – Tobor - vers Ziguinchor via la RN4, et, d’autre part, toujours à partir de l’axe Diéba - vers Bignona via également la RN4 ;
C’est pourquoi, dans ce département de Sédhiou aussi, la réalisation de ces quelques pistes de production est une urgence pour l’épanouissement des populations. Ce sont surtout les axes de :
- Kéréwane – Saré Toumane - Samé Kanta – Boussimballo – Dialambéré - Kolda ;
- Bloc Village – Bassaf – Diatouman – Diounkouya – Badiandiang - Boussoura ;
- Bambaly – Malifara – Bouno – Badiary - Tambana - sédhiou ;
- Goudiabya - Bounkiling Diola - Nguindir ;
- Sédhiou – Sicounding – Sorance – Francounda – Médina Bourama - Nguindir ;
- Sédhiou – Sicounding - Boudié Samine - Nguindir ;
- Djiddah Khalif – Alabatou – Sankouya – Néma - Nayloung Mariama d’un côté - vers Kégnéroba – Ndiama, et de l’autre – vers Dassylamé Pakao - Sakar ;
- Koussy – Nimaya – Boussoura – Bari – Babira – Kamboundang – Andioumé – Talto - Sansamba ;
- DiassingMandina – DiassingTambana – Diattandingcounda – Samacoung – Bantingcouda - Bantangnima - Niassène Manding - Niassène Diola - Marsassoum ;
- Sanssamba – Koling - Niassène Manding - Niassène Diola - Marssasoum ;
- Diaroumé - Touba Diassor – Boussimballo – Dialambéré - Kolda ;
- Diaroumé – Gnandanky – Koussaor – Dionghère – Kounoundingdiowé - Marsassoum ;
- Diaroumé – Gnandanky – Kamboundang – Bronghone – Diafilon – d’un côté, Dandone – Kamoya – Marakissa – Marsassoum; et de l’autre côté, - dionghère – Kounoundingdiowé – Marakissa - Marsassoum
- Kandiadiou – Bagadadji – Diannah Sonkodou – Dialambéré - Kolda ;
- Kandiadiou – Kandiounkou – Inor – Mayor – Kandialo – Soumboundou Fogny – Bonna – Djiragone - Diacounda.
- Boughary – Bona (pont) – Sonkocounda – Bronghone - Diafilon – Dandone – Komoya - Marsassoum ;
- Saré Alkaly – Tankon – Boussimballo – Dialambéré - Kolda;
- Saré Alkaly – Bogal - Ndiama Latiel – Ndiamacouta ;
- Saré Alkaly – Bogal - Ndiama Latiel – Gassikon – Djinany – vers Boungkiling ou – vers Madina Wandifa ;
Dans le même sens, cet autre élément qui a une grande partition à jouer dans l’émergence de notre cher Sénégal, est incontestablement la voie ferrée. De nos jours, il urge pour l’Etat d’encourager le réveil et l’extension du chemin de fer partout dans le pays. C’est pourquoi la revitalisation de TRANS RAIL est une nécessité voire un impératif.
En effet, de mémoire d’homme, tous les pays qui se sont développés, l’ont été, pour la plus part, grâce au train. Etant, au demeurant, un facteur intégrateur de premier ordre, il serait d’un apport inestimable dans le développement de la Casamance, du Sénégal en général. Ainsi, la voie ferrée fera son entrée en Casamance par Vélingara en provenance de Tambacounda ou même de Kédougou pour se diriger vers Kolda (avec un embranchement vers Sédhiou) – Ziguinchor – Oussouye – Bignona - Médina wandifa (où il y aura la jonction avec l’embranchement venant de Sédhiou) - Saré Alkaly - Sénoba d’où elle s’étirera avec l’autoroute « Bê casamance » ou « Bê Kafountine » vers le nord du Sénégal.
Cette voie, avec ses multiples gares et escales disséminées tout au long de son trajet, déversera les produits casamançais (mangues, agrumes, bananes, ananas, coco, acajou et autres fruits sauvages…), et, ferait profiter les produits des autres régions (lait, oignons, patates, pomme de terre, pastèques, melons…) aux casamançais. Elle inonderait également les pays de la sous-région (Mauritanie, Mali, les deux Guinées…) de nos produits, et, elle fera parvenir surtout les produits miniers du Sénégal oriental au port de Kafountine pour exportation.
Il en est de même pour la voie maritime qui ne saurait être en reste dans le développement de ce pays. La réception, le 25 mai dernier (2016), des travaux de dragage du chenal du fleuve pour une meilleure navigabilité des navires Aguène et Diambogne est une très bonne chose. Mais Ziguinchor est un port fluvial qui ne pourrait accueillir que de petits navires, et, ne saurait par conséquent répondre ou satisfaire aux standards des normes de port international contrairement à ce que l’on a laissé entendre. L’ambition et la vision seraient de faire jouer ce rôle à Kafountine qui est déjà naturellement ouvert sur le monde.
En effet, notre pays, étant gratifié par la nature d’une longue façade sur l’océan atlantique, jouerait un grand rôle dans les échanges maritimes avec les pays de la sous-région et même ceux transatlantiques. C’est pourquoi, la construction d’un grand port à Cafountine aiderait à désengorger le port de Dakar et à offrir un plateau stratégique aux flottes étrangères. Ainsi, ce port international contribuerait surtout à l’exportation des minerais de Kédougou, du riz, de l’huile de palme qui seraient produits sur place, et, des autres produits comme les noix de cajou, les fruits, le miel etc. Ce trafic maritime réanimerait également le trafic fluvial qui existait naguère avec les chalands qui convoyaient l’arachide des divers points de collecte (Diannah Malary, Diaroumé, Inor, Marsassoum, Simbandy Balante, Goudomp…) vers Ziguinchor.
Par ailleurs, l’émergence n’est pas qu’économique ; elle est aussi culturelle et religieuse. En effet, nos sociétés sont fortement marquées par la religion. Les populations, dans leur quête de réconfort moral et spirituel, de quiétude intérieure, sont très fortement liées à leur guide par un amour voire une « croyance » qui transcende parfois l’entendement humain. Ces leaders d’opinion qui apaisent les esprits, chassent la peur, soignent les âmes, rassurent les indécis, protègent les faibles, éclairent les chemins, surveillent les mœurs, façonnent les habitudes, stimulent le courage, encadrent la paix, …, sont des médiateurs, des stabilisateurs sociaux hors paires. Adulés, respectés, et craints par leurs adeptes, ils ont le plus souvent été illuminés par l’Eternel pour élire domicile dans des endroits bénis très retranchés. Et pour vivifier la complicité spirituelle qui les rattachent à leur guide ou à leur croyance, les disciples empruntent ces pistes de production pour communier avec leur marabout (gamou, ziar …) ou pour accomplir leur acte de dévotion (pèlerinage de Témento par exemple, etc.) ou simplement pour aller recueillir des prières et ou des conseils. C’est pourquoi, l’Etat doit prêter une attention toute particulière à ces foyers religieux dans l’assistance et l’équipement (hôpitaux, écoles, « daras » modernes, forages, électricité etc.) eu égard à l’importence du rôle qu’ils jouent dans la société. Dans ce sens, nous saluons à sa juste valeur l’élection de Madina Gounass (département de Vélingara) dans le programme d’accompagnement et de modernisation des foyers religieux, et, suggérons en même temps l’inscription de ces autres foyers religieux dans ledit programme. Il s’agit principalement de ceux-là mêmes institués dans les localités suivantes :
- Sédhiou où Feu Cheikh Bounama Counta, tout premier représentant de la famille Kountiyou en Casamance et environs, y avait fondé son foyer religieux et dont l’actuel khalife est Cheikh Mohamed Babou ;
- Sibicouroto dont le foyer religieux a été créé par Feu Chérif Sidi Aïdara représenté aujourd’hui par son fils Chérif Moulaye Aïdara ;
- Karantaba dont le foyer religieux a été créé par Feu Mamadou fodé kher Dramé aujourd’hui représenté par El Hadj Kaoussou Dramé ;
- Des trois piliers ou supports du Pakao, communément appelé « Pakao Sinkiri Sabo », représentant un haut lieu de pèlerinage, et, incarné par les trois villages suivants :
- Mancononba dont le foyer est crée par Feu Dia Almamy Dramé actuellement représenté par El hadj Kémo Dramé.
- Pakao Soumboudou dont le foyer a été fondé par Feu Sirfo Camara et dirigé de nos jours par Landing Camara.
- Pakao Dassilamé dont le foyer a été crée par Feu Térémaba Doua représenté aujourd’hui par Kéba Dramé.
- Tourécounda où Feu El Hadj Sékou Touré est le fondateur du foyer religieux representé actuellement par Kéba Touré.
- Ndiama qui abrite annuellement un très grand « gamou ».
- Madina Souané dont le foyer a été créé par Feu Mohamed Salim Souané représenté aujourd’hui par El hadj Ibrahima Souané ;
- Bantingcounda où Feu Bara Cissé créa son foyer religieux dirigé de nos jours par El hadj Lamine Cissé ;
- Samakoung dont le foyer a été mis sur pied par Feu Ba-Sirfo Dramé et dont l’actuel khalife est Mato Dramé ;
- Taïba où l’éminent Khassimou Sylla a fondé son foyer et dont l’actuel khalife est l’érudit Moustapha sylla ;
- Dionghère où l’éminent Feu Daffé Déla fonda son foyer présentement dirigé par Ba-Sankoung Daffé ;
- Marakissa où El Hadj Oumar Souaré est à la tête d’un très grand foyer religieux ;
- Témento qui est un important lieu de pèlerinage de la chrétienneté ;
- Ziguinchor où Feu Chérif Bachir Aïdara fonda un son foyer religieux qui a été dirigé respectivement par Chérif Boubacar Aïdara, Chérif Aliou Aïdara et Chérif Cheikh Tidiane Aïdara (également actuel khalife de Banghère) ;
- Bignona où Fansou Bodiang est à la tête d’un très grand foyer religieux ;
- Silinkine où Bounama dit Karamo Sané, grand représentant de la famille Kountiyou dans zone, est à la tête d’un important foyer religieux ;
- Goudomp où l’on trouve deux foyers religieux que sont : celui qui a été créé par Feu Chérif Ibrahima Aïdara et dont le khalife actuel est Chérif Yancouba Aïdara ; et, celui qui a été fondé par Feu El hadji Bassékou Gassama succédé aujourd’hui par Bakasso Gassama ;
- Binaco dont le foyer fut fondé par le vénéré Feu Cheikh Mahfouz Aïdara, et, où Cheikh Maleyni Hameth Bouyé Aïdara est l’actuel représentant de son défunt père Hameth Bouyé, fils du grand Cheikh lui-même.
- Banghère dont le foyer a été créé par Feu Chérif Younousse Aïdara respectivement succédé par les Chérifs Youssouphe, Idrissa, Aliou et Cheikh Tidiane Aïdara qui est aussi le khalife actuel de Ziguinchor ;
- Kaour où se trouvent également deux foyers religieux à savoir celui de Feu Cheikh Sidi Aïdara dont le khalife actuel est Chérife Fabourama Aïdara ; et, celui de Feu Kaoussouba Diady succédé de nos jours par Ba-Diaby ;
- Simbandi Balante où le khalife général du Balantacounda, El Hadji Youssouf Diatta est à la tête d’une importante communauté religieuse ;
- Tassilima où El Hadj Sidya Diaby dirige un important foyer religieux.
- Kandialon dont le foyer a été mis sur pied par Feu Madiba Diaby qui est représenté aujourd’hui par Salimina Diaby.
- Gnandanky dont le foyer a été créé par Feu Kan Bécaye Diaby et qui a comme actuel khalife El hadj Sankoung Diaby.
- Boudouck où Feu El hadji Mamadou Diop créa son foyer dirigé de nos jours par Lamine Diop ;
- Bogal où Thierno Abdourahmane Barry est à la tête d’un important foyer religieux ;
- Saré Mamady (département de Kolda) où Feu Chérif Mouhammad Limamou Aïdara institua un important foyer religieux qui sera dirigé par son fils Feu Chérif Sékouna Aïdara, et dont le khalifa est présentement assuré par Chérif Léhéib Aïdara, petit fils du fondateur ;
- Sobbhouldé où Feu El hadj Mouhamadou Diallo créa son foyer dirigé maintenant par Thierno Ahmadou Tidiane Diallo ;
- Dianghéty Fouta où repose l’éminent Thierno Amadou Oury Sy qui a succédé à la tête du foyer religieux Thierno Aliou Dianghéty, le fondateur, représenté aujourd’hui par Thierno Mansour Diallo.
De nos jours, l’air de la démocratie souffle presque partout en Afrique et dans le monde ; de ce fait, les autorités gambiennes, et en particulier le Président Yaya Jammeh, doivent se garder de confondre le train de l’histoire avec celui de la Cour Pénal Internationale. Mais il appartient au peuple gambien de savoir également que, dans le contexte qu’il vit, la démocratie ne s’offre pas gracieusement, elle s’arrache plutôt au prix de hautes luttes, à l’image des peuples burkinabé, tunisiens etc.
De même, la sécurité est devenue une nécessité transfrontalière car la porosité de nos frontières a fini par installer partout le terrorisme. Des groupes djihadistes (Bokko Haram, Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Ansardine…) ont fragilisé nos Etats et installé la panique et la suspicion chez nos populations. Dans ce contexte, aucun acte de développement fiable et viable ne peut être réellement posé. C’est pourquoi, il est tout heureux que les Etats de la CEDEAO aient pris la merveilleuse décision, lors de la 49e Conférence des chefs d’Etats tenue le 04 juin 2016 à Dakar, de mutualiser leurs forces dans le cadre de la lutte contre ce fléau qui défit et défait nos armées nationales. Mais pourvu que le manque de moyens n’en fasse pas une initiative mort-née !
En définitive, l’émergence dans nos espaces ne saurait être concevable sans les voies de communication. Et pour qu’elle puisse prospérer, nous devons l’envisager dans de grands ensembles. Cela veut tout simplement dire que nous devons ouvrir nos entités (l’Afrique) sur elles-mêmes, démanteler nos frontières coloniales, démocratiser les flux et ouvrir l’espace ainsi créé vers le grand large.
Pr Abdoulaye BA
Enseignant-chercheur à l’UCAD
Responsable politique à Sédhiou commune
baabdoulayeba64@yahoo.fr
Tél : 775399859 / 770606872
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