
Les mutilations génitales féminines(MGF), pratiques culturelles qui consistent à l'ablation totale ou partielle de la partie génitale externe de la femme (clitoris) communément appelées excisions peinent toujours à disparaître malgré le long combat engagé contre ladite pratique depuis des décennies.
Reconnue comme un problème de santé publique à l'échelle mondiale, la communauté internationale notamment les pays d'Afrique subsahariens qui ont une nouvelle approche pour cerner la problématique et promouvoir la santé de la reproduction à l'issue des conférences mondiales respectivement tenues au Caire en Egyte et à Beijing en chine. Au Sénégal l'ONG Tostan à côté du gouvernement signataire des conventions relatives aux droits humains a été l'une des premières actrices à s'engager sur le terrain de la lutte contre ses pratiques jugées néfastes.
Malicounda Bambara dans la région de Thiès a été le point de départ pour une guerre qui n'en finit toujours pas malgré les nombreuses batailles remportées. Seulement l'option de mettre des bouchées doubles prises par l'état du Sénégal au courant de la dernière décennie par la criminalisation de la pratique en dépit des campagnes de la sensibilisation, a malheureusement compliqué les choses et poussé les adeptes de la pratique à opérer dans la clandestinité. D'où la naissance d'un nouveau phénomène encore plus difficile à contrôler appelé excision au berceau.
Cependant des avancées significatives sont tout de même notées particulièrement au niveau de la région de Kolda grâce à la mutualisation des efforts des acteurs et l'implication des autorités religieuses et coutumières, les leaders d'opinion même si on note encore quelques postes de résistance. Les principales armes utilisées sont entre autres, l'argumentaire des religieux, les foras, les sketchs les émissions radiophoniques. A présent l'heure est à la consolidation.
Mamadou Bilo DIALLO, Correspondant
Flashinfos.net
Reconnue comme un problème de santé publique à l'échelle mondiale, la communauté internationale notamment les pays d'Afrique subsahariens qui ont une nouvelle approche pour cerner la problématique et promouvoir la santé de la reproduction à l'issue des conférences mondiales respectivement tenues au Caire en Egyte et à Beijing en chine. Au Sénégal l'ONG Tostan à côté du gouvernement signataire des conventions relatives aux droits humains a été l'une des premières actrices à s'engager sur le terrain de la lutte contre ses pratiques jugées néfastes.
Malicounda Bambara dans la région de Thiès a été le point de départ pour une guerre qui n'en finit toujours pas malgré les nombreuses batailles remportées. Seulement l'option de mettre des bouchées doubles prises par l'état du Sénégal au courant de la dernière décennie par la criminalisation de la pratique en dépit des campagnes de la sensibilisation, a malheureusement compliqué les choses et poussé les adeptes de la pratique à opérer dans la clandestinité. D'où la naissance d'un nouveau phénomène encore plus difficile à contrôler appelé excision au berceau.
Cependant des avancées significatives sont tout de même notées particulièrement au niveau de la région de Kolda grâce à la mutualisation des efforts des acteurs et l'implication des autorités religieuses et coutumières, les leaders d'opinion même si on note encore quelques postes de résistance. Les principales armes utilisées sont entre autres, l'argumentaire des religieux, les foras, les sketchs les émissions radiophoniques. A présent l'heure est à la consolidation.
Mamadou Bilo DIALLO, Correspondant
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