Le professeur Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l'université Gaston Berger de Saint-Louis, ne partage pas l'avis de l'Administrateur de l'Alliance pour la République qui soutient que leur parti est "bel et bien structuré".
"Macky Sall n'a pas eu le temps de mettre en place des responsables incontestés au niveau local ou départemental. Il n'a pas eu le temps de structurer le parti. Le parti n'a pas eu le temps de se structurer au niveau national avec des responsables connus et incontestés", indique-t-il.
Soulignant que c'est ce qui explique le problème de leadership, les tiraillements et les guerres de positionnement au sein du parti du président de la République. "Cela pose un problème de leadership, comme on l'a vu dans certaines régions avec des confrontations entre leaders de l'Apr qui ne sont pas intronisés, qui ne sont pas légitimés au niveau de leur parti. On a constaté que lors des débats politiques, certains leaders parlent même sans consulter le parti ou les vrais responsables. Aussi, lors du référendum, certains sont partis de leur côté", soutient l'analyste politique.
Avant d'avertir : "Tant que cela persistera, il y aura toujours des problèmes". Selon le Pr Moussa Diaw, "le parti gagnerait, si le président de la République - puisqu'il est le responsable national - prend le temps de structurer, d'introniser certains responsables afin d'en faire des leaders incontestés dans leur localité. En ce moment-là, il y aurait une cohérence, une organisation, qui permettrait au parti de jouer son rôle, sa partition dans le pouvoir politique".
Interpellé sur les conséquences au plan politique, Pr Diaw fait savoir qu'il y a un risque de rapport de forces, indiquant que, "si le parti majoritaire n'est pas structuré, au moment où d'autres le sont, au moment de confectionner les listes pour les Législatives, il va se poser un problème de leaders. Les choix des hommes vont poser problème au niveau départemental, et ce sera un rapport de forces".
Pour lui, "le parti qui est bien implanté, qui a un leader bien connu et qui a une base et qui peut jouer un rôle prépondérant, va se positionner, et il va y avoir des frictions, une implosion au sein de la Coalition". "S'il n'y a pas de négociations, de compromis, chacun va dresser sa liste, et il y aura des listes concurrentes". Donc, conclut-il, "l'Apr doit être structurée pour servir de locomotive, car c'est le parti du président de la République".
Flashinfos.net
"Macky Sall n'a pas eu le temps de mettre en place des responsables incontestés au niveau local ou départemental. Il n'a pas eu le temps de structurer le parti. Le parti n'a pas eu le temps de se structurer au niveau national avec des responsables connus et incontestés", indique-t-il.
Soulignant que c'est ce qui explique le problème de leadership, les tiraillements et les guerres de positionnement au sein du parti du président de la République. "Cela pose un problème de leadership, comme on l'a vu dans certaines régions avec des confrontations entre leaders de l'Apr qui ne sont pas intronisés, qui ne sont pas légitimés au niveau de leur parti. On a constaté que lors des débats politiques, certains leaders parlent même sans consulter le parti ou les vrais responsables. Aussi, lors du référendum, certains sont partis de leur côté", soutient l'analyste politique.
Avant d'avertir : "Tant que cela persistera, il y aura toujours des problèmes". Selon le Pr Moussa Diaw, "le parti gagnerait, si le président de la République - puisqu'il est le responsable national - prend le temps de structurer, d'introniser certains responsables afin d'en faire des leaders incontestés dans leur localité. En ce moment-là, il y aurait une cohérence, une organisation, qui permettrait au parti de jouer son rôle, sa partition dans le pouvoir politique".
Interpellé sur les conséquences au plan politique, Pr Diaw fait savoir qu'il y a un risque de rapport de forces, indiquant que, "si le parti majoritaire n'est pas structuré, au moment où d'autres le sont, au moment de confectionner les listes pour les Législatives, il va se poser un problème de leaders. Les choix des hommes vont poser problème au niveau départemental, et ce sera un rapport de forces".
Pour lui, "le parti qui est bien implanté, qui a un leader bien connu et qui a une base et qui peut jouer un rôle prépondérant, va se positionner, et il va y avoir des frictions, une implosion au sein de la Coalition". "S'il n'y a pas de négociations, de compromis, chacun va dresser sa liste, et il y aura des listes concurrentes". Donc, conclut-il, "l'Apr doit être structurée pour servir de locomotive, car c'est le parti du président de la République".
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