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PRÉSIDENTIELLE GABONAISE : L’OIF VEUT POURSUIVRE SON APPUI SUR LA BASE DES PRINCIPES DE L’ETAT DE DROIT

Lundi 12 Septembre 2016

PRÉSIDENTIELLE GABONAISE : L’OIF VEUT POURSUIVRE SON APPUI SUR LA BASE DES PRINCIPES DE L’ETAT DE DROIT
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se dit "déterminée à poursuivre son appui au processus électoral et son accompagnement aux institutions gabonaises’’, sur la base de principes édictés par l’Etat de droit.
"C’est sur la foi de ces principes fondamentaux et de l’État de droit que la Francophonie est déterminée à poursuivre son appui au processus électoral et son accompagnement aux institutions gabonaises", rapporte un communiqué de l’OIF, citant sa secrétaire générale, Michaëlle Jean.
 
Dans ce cadre, Mme Jean "estime que l’examen par la Cour constitutionnelle du contentieux électoral relatif à l’élection présidentielle du 27 août 2016 constitue une étape cruciale et décisive sur le chemin du règlement de la crise postélectorale au Gabon". 
L’issue de la présidentielle gabonaise, dont les résultats provisoires donnent au président sortant Ali Bongo une avance de 5.000 voix sur son challenger, Jean Ping, restent soumis à l’arbitrage de la Cour constitutionnelle gabonaise, saisi par le candidat de l’opposition.
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine a longé hésité à saisir la Cour constitutionnelle, arguant que les décisions de cette dernière sont toujours favorables au pouvoir.
"Le dépôt du recours à la Cour constitutionnelle est un pas dans la bonne direction. Instituée comme la plus haute juridiction en matière constitutionnelle, elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics et notamment l’arbitre des élections politiques", relève la SG de l’OIF dans des propos rapportés par le communiqué.

Le recours de M. Ping porte sur les résultats de la province du Haut-Ogooué, fief du clan Bongo, où le président sortant a obtenu 95% des suffrages.
Un chiffre contesté par l’opposition qui demande que les votes de cette province soient recomptés "bureau de vote par bureau de vote", faisant part de ses soupçons de fraude.
Le camp du pouvoir bat en brèche ces allégations et avait laissé entende qu’il pourrait également être amené à demander la même procédure dans d’autres localités du pays.
 
Michaëlle Jean rappelle que les principes directeurs de la Cour constitutionnelle "prévoient l’assurance d’un traitement équitable, impartial et transparent ainsi que le respect de l’intégrité du vote des citoyennes et des citoyens", avant d’ajouter : "Nous continuerons de soutenir toutes les actions susceptibles de préserver la stabilité, le dialogue et la concorde nationale au Gabon". 
Selon le communiqué, c’est "dans cet esprit qu’intervient l’Envoyé spécial Monsieur Ahmedou Ould Abdallah que la secrétaire générale a dépêché à Libreville où il bénéficie du plein appui de l’équipe du Bureau de l’Organisation internationale de la Francophonie en Afrique centrale".
 
La présence de M. Ahmedou Ould Abdallah, aux côtés du Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Smaïl Chergui, et du Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, Abdoulaye Bathily, "vise à contribuer à assurer une issue sereine et apaisée au processus électoral en cours au Gabon", explique Mme Jean.
Aussi la SG de l’OIF salue-telle "cette action commune qui est l’expression de la solidarité agissante de la communauté internationale en faveur du peuple gabonais".
 
APS

Le Redacteur

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