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Abdoulaye Diaw, vice-coordonnateur du mouvement action républicaine, ne décolère pas. Il est très remonté contre le patron de la coalition Senegaal Ca Canam qu’il a d’ailleurs quitté pour rejoindre le président Macky Sall.
«Nous avions signé une convention avec Ousmane Ngom pour aller aux Législatives. Il s’est trouvé entre temps qu’on a donné nos papiers concernant moi-même et la présidente des Femmes et Me Djibril Diallo qui sont dans le département de Diourbel et qui devait être sur les listes et nous, tous, nous avons été omis de cette liste alors que nous avions signe une convention avec Ousmane Ngom », a déploré Abdoulaye Diaw, vice-coordonnateur du mouvement action républicaine.
Qui explique, dans la foulée, les raisons de son divorce avec l’ancien ministre de l’Intérieur. «Nous nous sentons trahis par Ousmane Ngom et nous appelons cela une escroquerie politique. Déjà, Me Ngom sur la convention qu’on a pu signé, on a été d accord pour mettre tous nos éléments sur la liste et nous avons pu constater qu’il n y a que le coordonnateur national Pape Semou Niang qui milite à Koumpentoum qui a été mis sur la liste alors qu’il devrait être à la tête de liste du département de Koumpentoum. Il est 19e sur la liste de Senegaal Ca Canam », a-t-il accusé. Non sans lancer un appel à tous les militants du mouvement action républicaine pour l’émergence et tous les sympathisants du mouvement de voter contre Senegaal Ca Canam et de voter pour la coalition Bennoo bokk yaakar pour, plaide-t-il, donner la majorité au président Macky Sall.
Expliquant sa position, M. Diallo se veut clair : «On est trahi. Depuis le début, on a cherché à voir Me Ousmane Ngom mais il a refusé de nous recevoir. Depuis le début, il nous a écarté ».
Il a toutefois tenu à lancer un appel à Macky Sall lui demandant de revoir son compagnonnage avec les transhumants comme Ousmane Ngom et d’autres qu’il dit appeler comme «des vermines ».
Ces gens là, soutient-il, le président de la République «doit les écarter et revoir sa ligne de conduite de son compagnonnage avec ces gens là parce que le Sénégal les a vomis. C’est impératif s’il veut avoir un second mandat. Ils n’ont plus leur place politique sur le plan national et international. Donc, le président devrait prendre cela en compte, redresser la barre en écartant ces personnes qui ne sont que des vermines ».
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