Le secteur de la minoterie est plus que jamais pris dans une spirale dont l’issue est incertaine. La concurrence est féroce et elle est même déloyale.
Les premiers à avoir subi les contrecoups de la guerre des prix qui se mènent entre les différents ténors de la filières, ce sont d’abord et bien entendu les Moulins Sentenac, mais aussi parmi les nouveaux la SEDIMA engagée dans un vaste plan de diversification dans son corps de métiers , la volaille. Elle aussi a connu un arrêt provisoire de travail. La raison est que le marché actuel connait une situation assez paradoxale. Les capacités des unités installées dépassent 3000 Tonnes de blé à écraser par jour, alors que la demande, elle, tourne autour de 1200 Tonnes/jour, occasionnant ainsi une offre de farine qui dépasse largement la demande du marché.
Voulant conserver chacun ses parts de marché ou en acquérir de nouvelles tous les coups sont permis, y compris les entorses à la libre concurrence.
Ainsi, le sac de farine dont le prix avait fait l’objet d’une homologation par le Ministère du commerce à 18000 F/sac en mai 2013 a chuté jusqu’à près de 13000 FCFA/sac défiant toute logique de marché.
L’arrêté pris dans le sens de juguler cette spirale vertigineuse de baisse, en septembre 2014 pour fixer un prix plancher à 16500 FCFA a été allègrement contourné par des pratiques multiformes de ristournes ou de remises aux clients dont l’objectif étaient de casser les prix.
Aujourd’hui la tendance s’oriente vers un déplacement de la concurrence au sein de la chaine de valeur de la minoterie. De la minoterie on passe à la production de volaille et vice et versa et les plus faibles en paieront le prix fort, sans compter l’impact social qui risque d’être lourd pour un secteur hautement pourvoyeur d’emploi.
lejecos.com
Les premiers à avoir subi les contrecoups de la guerre des prix qui se mènent entre les différents ténors de la filières, ce sont d’abord et bien entendu les Moulins Sentenac, mais aussi parmi les nouveaux la SEDIMA engagée dans un vaste plan de diversification dans son corps de métiers , la volaille. Elle aussi a connu un arrêt provisoire de travail. La raison est que le marché actuel connait une situation assez paradoxale. Les capacités des unités installées dépassent 3000 Tonnes de blé à écraser par jour, alors que la demande, elle, tourne autour de 1200 Tonnes/jour, occasionnant ainsi une offre de farine qui dépasse largement la demande du marché.
Voulant conserver chacun ses parts de marché ou en acquérir de nouvelles tous les coups sont permis, y compris les entorses à la libre concurrence.
Ainsi, le sac de farine dont le prix avait fait l’objet d’une homologation par le Ministère du commerce à 18000 F/sac en mai 2013 a chuté jusqu’à près de 13000 FCFA/sac défiant toute logique de marché.
L’arrêté pris dans le sens de juguler cette spirale vertigineuse de baisse, en septembre 2014 pour fixer un prix plancher à 16500 FCFA a été allègrement contourné par des pratiques multiformes de ristournes ou de remises aux clients dont l’objectif étaient de casser les prix.
Aujourd’hui la tendance s’oriente vers un déplacement de la concurrence au sein de la chaine de valeur de la minoterie. De la minoterie on passe à la production de volaille et vice et versa et les plus faibles en paieront le prix fort, sans compter l’impact social qui risque d’être lourd pour un secteur hautement pourvoyeur d’emploi.
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