![Velingara : 47135 cas de paludisme enregistrés en 2016 Velingara : 47135 cas de paludisme enregistrés en 2016](https://www.flashinfos.net/photo/art/default/12688753-19624948.jpg?v=1493225577)
Selon les statistiques, le district sanitaire de Vélingara ralentit la cadence pour l'éradication du paludisme au Sénégal.47135 cas enregistrés en 2016 dont 670 cas graves. Pour la célébration de la journée exclusivement dédiée à la lutte contre cette maladie qui fait des ravages en Afrique subsaharienne, la région médicale de Kolda a choisi le district sanitaire de Vélingara pour abriter ladite journée pour renforcer le plaidoyer et la sensibilisation. Car malgré les efforts consentis par l'État du Sénégal et ses partenaires techniques et financiers dans le domaine de la santé, il reste encore du chemin à faire.
Les différentes stratégies adoptées par les acteurs ont permis certes aujourd'hui d'amorcer la phase dite de pré élimination mais, contrairement aux autres localités du pays, le sud-est du Sénégal demeure toujours une zone de contrôle ; autrement dit une zone au rouge.
Le docteur Yaya Baldé médecin chef de la région médicale de rappeler que c'est le moment pour mettre les bouchées doubles à travers la sensibilisation et la mobilisation de tous pour des interventions à haut impact. Car de l'avis du médecin chef de région, il faut travailler à ramener le taux de prévalence à un niveau tel 5 cas/1000, et la localité n'est pas encore à ce stade. Parmi les facteurs de blocage, le non-respect des consignes sur l'utilisation de la MILDA, notamment l'application des trois T : toute la famille, toutes les nuits et toute l'année. Il y'a aussi le recours tardive aux structures sanitaire en cas de paludisme, mais surtout l'automédication. Le docteur Yaya Baldé a également invité les acteurs du système éducatif à promouvoir la sensibilisation en milieux scolaire.
Seydou DIATTA, Correspondant
Flashinfos.net
Les différentes stratégies adoptées par les acteurs ont permis certes aujourd'hui d'amorcer la phase dite de pré élimination mais, contrairement aux autres localités du pays, le sud-est du Sénégal demeure toujours une zone de contrôle ; autrement dit une zone au rouge.
Le docteur Yaya Baldé médecin chef de la région médicale de rappeler que c'est le moment pour mettre les bouchées doubles à travers la sensibilisation et la mobilisation de tous pour des interventions à haut impact. Car de l'avis du médecin chef de région, il faut travailler à ramener le taux de prévalence à un niveau tel 5 cas/1000, et la localité n'est pas encore à ce stade. Parmi les facteurs de blocage, le non-respect des consignes sur l'utilisation de la MILDA, notamment l'application des trois T : toute la famille, toutes les nuits et toute l'année. Il y'a aussi le recours tardive aux structures sanitaire en cas de paludisme, mais surtout l'automédication. Le docteur Yaya Baldé a également invité les acteurs du système éducatif à promouvoir la sensibilisation en milieux scolaire.
Seydou DIATTA, Correspondant
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